voyage au bout du monde (a dream life movie)

Cinecitta, the huge movie studio outside Rome, is 50 years old and Fellini is interviewed by a Japanese TV crew about the films he has made there over the years as he begins production on his latest film. A young actor portrays Fellini arriving at Cinecitta the first time by trolley to interview a star. Marcello Mastroianni dressed as Mandrake the Magician floats by a window and Fellini followed by TV crew takes him to Anita Ekberg's villa where the Trevi fountain scene from Dolce vita, La (1960) is shown on a sheet that appears and disappears as if by magic.
Une fois de plus, Federico Fellini se retrouve dans l'enceinte magique de Cinecitta. Il s'apprête à tourner une adaptation de "L'Amérique" de Kafka. Une équipe de la télévision japonaise, venue observer son travail, l'amène à se souvenir de ses débuts.
Fellini est à Cinecittà, sur le plateau de tournage d’un film tiré de America, un roman de Kafka. Sous la pression des questions posées par des journalistes japonais, le réalisateur raconte sa première visite, en 1940, des studios romains. Aux débuts de sa carrière, il était journaliste et lui aussi était allé à Cinecittà pour interviewer une diva célèbre. Les souvenirs de Fellini (des hauts représentants du parti fasciste, le petit tram bleu pour Cinecittà qui traverse la campagne romaine, des éléphants bardés avec les enseignes impériales, des indiens, etc...) se pressent et s’entremêlent avec les questions de ses débordants intervieweurs qui filment tout. Et voilà le jeune Fellini qui, enfin, va interviewer la diva alors qu’entre temps, son bras droit est à la recherche de nouveaux visages dans le métro. Puis la police arrive, prévenue par un coup de fil de la présence d’une bombe, ensuite Marcello Mastroianni entre en scène habillé d’un frac, celui de Mandrake. Sa baguette magique fera apparaître les images de La Dolce vita, parmi les applaudissements des gens présents et les larmes d’Anita Ekberg. Le lendemain le tournage d’America reprend, mais un ouragan interrompt ce travail. Une bande d’indiens prend d’assaut Cinecittà avec des antennes télé maniées en guise de lances.
Ces antennes de Tv sont les armes destinées, à contraindre le cinéma au profit de la télévision, et sont annonciatrice de la disparition de Cinecitta, et par conséquent la fin du monde de Fellini, qui refuse de conclure par un happy end, alors que le producteur le lui demande.
Le tournage se termine et tout le monde se dit au revoir en se souhaitant joyeux Noël.

Plus qu'un fim, intervista est un voyage, une vie rêvée et filmée.