Irreversible - porte bien son nom. L'antéchronologie est nécessaire a maintenir le peu d'intérêt du film. Il suffit de remettre les scènes dans l'ordre chronologique pour se rendre compte que le scénar' est aussi pourri qu'un concept endemol.
Le scénar' c'est une ligne droite, qu'on parcours à l'envers. Malgré ça, dès le début, on capte tout, mais on se dit "non, il y a forcément un élément de surprise".
Non non. L'histoire d'une vengeance simple et convenue. Alors ok, la scène de l'extincteur est pas mal réaliste, et bien dégueulasse, mais c'est quoi l'intérêt de voir une scène aussi dégueulasse en fait, si le scénario ne suit pas ? rien ne la justifie. C'est crade, ça suffit pas à faire un bon film. Ou alors si, mais ça manque de zombies, dans ce cas là.
Le viol, bon, ben s'ils veulent. C'est crade, ça crie, et surtout, c'est looooong...
Je me répète, tout est convenu. Ca ne fait pas avancer le schmilblick, si on a attendu autant d'années pour réaliser un film comme ça, c'est parce que les autres qui y avaient pensé se sont dit "Ahah, non, faut pas prendre les gens QUE pour des cons."
Mention spéciale au caméraman souffrant du syndrome Gilles De la Tourette, qui nous offre ainsi de super scènes où la caméra - vrouuummm - elle fait l'avion et elle tourne sur elle même pour filmer le plafond du "Rectum" et nous en mettre plein les noeils tellement c'est trop psychédélique une caméra qui se balance partout sans raison, où l'on voit rien, dans un club gay trop glauque, tu vois, avec une petite musique stressante et des lumières rouges. Scène longue elle aussi, en plus.
Chiant, gore, inintéressant, convenu. Mauvais, en fait.
3 et pas 1, parce que Monica Bellucci à poil, voilà.