(...) Alors que les leçons de vie de Irvin Yalom pourraient être utiles à tous, n’y a t-il pas un risque de n’attirer que les spectateurs branchées psy (le film a une valeur pédagogique certaine) ou développement personnel, d’autant que le nombre des salles dans lesquelles sort le film est très faible ? Enfin, et c’est toute la difficulté de ce type de documentaire: de quelle manière occuper l’image sans filmer de manière statique un homme qui parle ? La réalisatrice a pris le parti d’illustrer les propos de Yalom en alternant des images de la Ville de New York dans les années 20 ou 30 avec des champs de coquelicots ou des films familiaux dont la vision ne déclenche toujours pas notre empathie… Et le procédé atteint ses limites lorsque de longues minutes sont consacrées à la mer et aux vagues, sorte de métaphore facile du ressac qui symbolise le cycle de la vie ou la plongée sous marine qui doit sans doute signifier l’exploration de soi !
L'intégralité de la critique de S.N., sur Le Blog du Cinéma