Remarques en pointillé:
____je mets 6 car la scène du nez m'a fait éclater de rire (ce n'est pas du maquillage)
et la scène avec la maman dans sa cuisine est un très bel hommage au cinéma: quand elle raconte le film qu'avait en commun le père et son fils; c'est magnifique!
Tous les cinéphiles, même ceux qui n'ont pas aimé le film, peuvent se reconnaître dans cette scène et penser aux films qu'ils partagent avec des proches, des amis, leur amoureuse etc.
(certains n'ont pas aimé le film du tout mais il admettent pas écrit n'être pas arrivés à cette scène ...puisqu'ils ont coupé avant ...mais ont quand même mis une note et un texte?...)
Je me souviens de films que j'avais choisis en entrainant des camarades de classes au début pas convaincus puis ravis...je me souviens de films où j'ai trainé mes parents et ils ont adoré ( récréant une bulle à deux, pacifique, un temps).
Beaucoup trouveront cette courte scène gnangnan mais elle est, je crois, clé en cinéphilie.
Et si le proche est depuis mort,
on repense chaque fois que le film passe, et qu'on revoit l'année: "je l'ai vu avec elle", "je l'ai vu avec lui", "je l'ai vu avec eux" etc.
Ce Philippe Guillard a réussi à mettre ça dans une scène.
Au risque de choquer, mais je m'en cogne le coquillard(je connais pas l'équivalent québécois), cette scène de cuisine de 2 minutes autour d'un fan book de cinéphile,
est tout aussi efficace dans son hommage au cinéma que les deux heures de mon Spielberg, The fabelmans.
___même si trop de fois est filmé Lanvin en train de parler tout seul et commenter le départ du Boulet qui aime les boulettes et fait des boulettes: c'est drôle une fois, 15 ça devient trop;
__le village est très beau:
ignorant, je découvre après que ce lieu de tournage hyper photogénique est la "forteresse de salses" et "Tourné dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales"...
___l'énergie et dévouement d'Artus pour son personnage (joué sérieusement) marche finalement; mais je reconnais qu'il m'est parfois devenu tout aussi pénible qu'à Lanvin...et m'a rappelé un collègue de travail et m'a fait me demander si j'ai jamais été pareil aussi?!
___la fin arrive un peu vite: est bouclé un peu vite...
____les directions d'acteur du réalisteur sont très drôles: "marche comme un ours polaire"; "rhino" etc.
____la tête d'Einstein de Lanvin un peu moins
____des critiques (Télérama) parlent de copie et extension de la série Dix pour cent;
(commencée après Larry et son nombril...)
je pense plus au Boulet dont le film parle mais ça n'annule pas pour autant la critique qu'il ressemble au Boulet;
j'ai beaucoup plus pensé au Schpountz de Pagnol mais ici dans une version moins cruelle
(Lanvin a accepté de se moquer de lui avec la scène du nez mais j'aurais aimé que ce soit plus cruel et tordu quand son Boulet devient plus populaure que lui; quand son Boulet e rend sympathique à tous...la concurrence de la popularité, très drôle idée, m'a bien plu...
mais j'aurais aimé que soit exploré cette idée de Pygmalion
dont la créature devient plus populaire comme dans All About Eve.