Amérite
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
La fantaisie d'Akerman… Formidable énergie, jeu de double jusqu'à l'absurde… Pourquoi ne pas avoir poursuivi dans cette voie, Chantal ?
L’étrange dans l’histoire, c’est que les dialogues sont tellement écrits et récités rapidement, à l’italienne, qu’on reste malgré tout toujours un peu dans une certaine forme de distanciation. Et la Chantal, la distance, elle adore. Seulement ici, contrairement à ses autres films, qu’ils soient de fiction ou documentaire, ça va à cent à l’heure : ça joue comme chez Blier ou dans un Rohmer en accéléré, et au second degré (ce ton parfois si singulier chez Akerman mais qu’on peine justement trop à déceler).
Le ton est si particulier avec une désinvolture telle, un mécanisme dans les situations si étrange, qu’on imagine un peu que Tarantino ait pu avoir vu le film et adopté dix ans après Maria de Medeiros pour Pulp Fiction.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Chantal Akerman
Créée
le 3 janv. 2019
Critique lue 290 fois
1 j'aime
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime