Pauvre Albert!
"Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres." Albert Einstein Le film s'annonçait très mauvais dès...
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le 18 sept. 2019
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Si vous ne saviez pas que Stéphane Plaza avait fait du cinéma, eh bien vous voilà renseignez. En adaptant son roman de même nom, Didier Van Cauwelaert pensait peut-être décupler la folie de son histoire par un travail de l’image et du rythme, ou simplement plébisciter un récit dont il semble fier. Et malgré la maladresse générale, en dépit de l’indigence de la mise en scène qui ne fait que convertir les mots en images ternes, il faut bien reconnaître la vitalité d’un ensemble qui fonce tête baissée dans son délire, revisite Einstein à la sauce médium pour transformer le scientifique en génie venu « squatter » l’esprit de nos personnages. Cette idée burlesque trouve toutefois ses limites dans son incapacité à dire quelque chose de notre société, sauf par clichés accumulés (l’association de la voyance et de l’escroquerie, la condamnation de l’adultère chez les chefs d’entreprise qui enfourchent les dames sur le siège avant de leur voiture).
Une seule actrice tire son épingle du jeu et porte le long métrage sur ses épaules : il s’agit de Julie Ferrier, aux excès pétillants. En revanche, il ne va pas à Stéphane Plaza de s’éloigner des ventes immobilières, tant sa prestation ne convainc pas ; en même temps, ce n’est pas lui qu’il faut blâmer, mais l’écrivain et ici réalisateur Didier Van Cauwelaert qui engendre, avec J'ai Perdu Albert, une comédie inégale et veule, sauvée par sa bonne humeur.
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le 28 mars 2020
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