J'aimerais pas crever un dimanche par Silenius

Assez étonné par la note globale de ce film, je me permets d'en faire une critique qui mérite peut être de rehausser le niveau.

Sorti en 1998, soit 10 ans après le Grand Bleu, film phare ayant rendu célèbre Jean Marc Barr, "J'aimerais pas crever un dimanche" n'est pas simplement un film où sexe, alcool et débauche se mêlent. Le déclenchement de l'histoire pourrait être considéré comme tiré par les cheveux, certes, mais il ne faut absolument pas s'arrêter à cela.
Dans ce film, j'ai plutôt vu un monde à part, une certaine leçon de vie qui mérite d'être vu et entendu. Le personnage de Jean Marc Barr "Ben" est, pour ma part, assez déstabilisant mais non moins intéressant et charismatique. Nous emmenant dans cet univers sadomasochiste des plus morbides après s'être séparé de sa femme, nous le suivrons tout au long de ce film dans une aventure mêlant drame, psychologie et philosophie d'une manière profonde.

Je pense que c'est le genre de film que l'on aime ou que on aime pas, il peut tout autant être détesté voire dégoûter un certain public mais c'est loin d'être mon avis. J'ai réellement eu un coup de coeur pour ce film, que je considère comme l'un des meilleurs que j'ai pu voir dans ma vie de cinéphile.