Michel Leclerc, ce génie.Michel.... Michel, dès ce premier long-métrage vous nous envoyez dans la gueule votre talent sans qu'on ne l'eut pu l'imaginer avec cette affiche qui - à première vue - semble banale. A deuxième vue, elle l'est tout autant, mais ce n'est sans en connaitre encore l'histoire de ces deux virtuoses que sont Merad et Zylberstein.Vous me direz, avec des virtuoses, pas besoin de maestro. Et pourtant... 5 ans, putain 5 ans, 5 ans après Le poteau rose - chef d'oeuvre - , la touche Leclerc - les pensées des acteurs en voix off, les plan en Super 8, des dialogues comme ils n'en existent pas dans le cinéma français- nous revient et nous enivre de bonheur, de joie, de folie que dis-je d'amour. Les relations entre les personnages se situent à des années lumières des clichés des comédies romantiques françaises.On y croit du début à la fin. On s’identifie au personnage. On veut être Kad Merad. Je veux être Kad Merad. Je veux être Elsa Zylberstein. Je veux être là, vers eux. J'y suis. J'y était. Grâce à cette réalisation hors norme.Une réalisation qui me fait penser à Kechiche dans la manière de nous dévoiler les personnages. Proche d'eux. Réaliste. Et tellement extraordinaire. Si vous hésitez à le regarder, soyez curieux, lancez-vous; "la curiosité est le début de la connaissance". Michel Leclerc, ce génie.