Ni plus ni moins

L'histoire met en scène un jeune , la 20 aines, il me semble, qui après avoir été témoin lors de son enfance, de la tuerie de ses parents par un monstre sans nom , va devoir refaire face à "ce" monstre.(Je dis "ce" car , on ne nous explique pas bien l'origine de ce monstre , ce qui questionne le scénario de ce film).

D'une durée d'1h20, le film n'adhère pas aux temps morts, il est donc compact et se joue du caractère des personnages pour faire passer le temps , afin d'arriver à l'apogée du film( 20 dernières minutes). On retrouve plusieurs typologie: Un professeur américain qui va perdre la boule ( antagoniste du film) , mais qui détient un rôle prépondérant puisqu'il applique à lui seule la sphère comique de l'oeuvre , mettant en combustion le facteur horrifique par le biais comique. Les autres personnages, sont des semis-stéréotypes d'un bon slasher, à savoir, une blonde fan d'un semblable love-boy fan de baseball, une intello de service . J'emploi le terme "semi" car ils ne sont que peu développés pour prétendre disposer des clichés de la mouvance horrifique. Enfin bref.
Le film supporte de nombreuses incohérences qui empiète son image. On a , au début , un faux raccord ( Le professeur qui , après avoir digéré le coeur, monte l'escalier, et plan suivant, se retrouve dans le garage??). Tous le film va trop vite et part dans tous les sens, entre la relation amoureuse qui n'apporte aucun sens ( on se demande quelle est l'affection que la blonde porte a Jack à traîné avec l'autre), et la répétition de la scène de classe ou le prof parait bourré( Aucun élève se demande ce qu'il se passe , genre normal?).

Heureusement, on a ici affaire à un monstre , comme dit précédemment , sans nom. Cela porte un gros avantage au film , puisque débarrassé de fantômes, loup garou, vampires, zombies ou autres, on se fixe à un schéma d'épouvante poussant l'imaginaire. Le choc est brutal lorsqu'on apprend la couleur des monstres, des zombis presque uniformes; Seul le professeur donne de la surface à ce point.La déception embouche un coin si l'on s'attend à un film regroupant une panoplie de monstres virulents.
Le scénario est fébrile, le nom du film " Jack Brooks: Chasseur de monstre" , n'est pas de la même gamme qu'un Hansel et Gretel : Chasseurs de sorcières". Non , non ; Ici , Le protagoniste va avoir un flash back , et se mettre à tuer les 10 dernières minutes , on le verra au final , se donner vocation à devenir tueur de monstre sans même connaître sa facon de procéder pour tuer les monstres, les traqués,...

En conclusion, le film est sympa sur quelques points , met en scène des situations drôles , parfois mêmes poussant l'exagération , mais reste comblé par des incohérences et un vide schématique.
5/10