Dans Je ne voudrais pas être un homme, Ernst Lubitsch joue à travestir son actrice Ossi Oswalda en homme. L’actrice s’exécute, se déguise et mime des attitudes masculines pour révéler le désir d’un homme. Ce changement de genre, ce basculement fictif vers le sexe fort, vont s’avérer moins enviables que pressenti.
S’il réalise une comédie bien rythmée, le cinéaste allemand reste sage en cantonnant son histoire d'amour dans un cadre strictement hétérosexuel. L’ambiguïté du changement de sexe n’est ici nullement subversif car cantonné à ses aspects comiques.
Créée
le 26 août 2018
Critique lue 280 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Je ne voudrais pas être un homme
Une histoire de travestissement qui se révèle très fine et très drôle avec de superbes scènes. Dans le bus, la jeune femme déguisée ne comprend pas qu'en tant qu'homme elle doit céder sa place assise...
Par
le 18 avr. 2011
13 j'aime
1
Ossi Oswalda, en garçon manqué, souffre du poids moral et comportemental que la bonne société (le père, la gouvernante et le précepteur) lui fait ressentir chaque jour. Cette dévergondée (on retrouve...
Par
le 16 févr. 2013
3 j'aime
Dans Je ne voudrais pas être un homme, Ernst Lubitsch joue à travestir son actrice Ossi Oswalda en homme. L’actrice s’exécute, se déguise et mime des attitudes masculines pour révéler le désir d’un...
le 26 août 2018
1 j'aime
Du même critique
Après la réalisation de plusieurs courts-métrages dont L’accordeur en 2010, Olivier Treiner livre son premier long-métrage titré Le tourbillon de la vie. Il peut être dessiné un lien entre...
le 23 déc. 2022
8 j'aime
Le bleu du caftan relève d’un cinéma combinant à la fois poses et pauses. Reconnaissons à Maryam Touzani la qualité de sa composition cinématographique. Les cadres et la photographie du film sont de...
le 20 mars 2023
7 j'aime
1
Piège pour Cendrillon fait partie des films les plus rares parmi ceux réalisés par André Cayatte. Avec l’aide de Jean Anouilh, le cinéaste adapte sur grand écran le roman éponyme de Sébastien...
le 4 janv. 2020
5 j'aime
