Je suis trop long !
Que c’est long avant qu’on ne comprenne pourquoi la fille se balade nue les trois-quarts du film. Je comprends l’intérêt d’attirer l’attention du spectateur mais tout de même, c’est long, on ne voit...
Par
le 1 mars 2019
1 j'aime
Le grand mérite du court-métrage Je suis nue est de se penser non pas tant comme œuvre de cinéma que comme campagne préventive à l’égard d’un danger dont on commence à peine, aujourd’hui, à prendre conscience : le viol de l’autre par le vol de son image. Et de l’intimité que cette image renvoie. Ici c’est un corps qui déambule et que personne ne regarde parce personne ne voit plus que sa nudité ; c’est un corps marqué au fer rouge d’une exhibition passée qui ne passe pas et revient sans cesse. La honte se voit brutalement réorientée par un final très juste qui interroge notre rapport au corps dans une société qui, de plus en plus, se plaît à en exhiber l’intimité sans prendre en compte les violences latentes et destructrices que cela implique.
Créée
le 22 mars 2019
Critique lue 343 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Je suis nue
Que c’est long avant qu’on ne comprenne pourquoi la fille se balade nue les trois-quarts du film. Je comprends l’intérêt d’attirer l’attention du spectateur mais tout de même, c’est long, on ne voit...
Par
le 1 mars 2019
1 j'aime
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14