Un film très peut être trop psychologique

Ce film de François Ozon plein de mystère nous conduit dans les deux vies que mène "Léa".
Tout de suite, le réalisateur met le ton avec une image qui transpire le voyeurisme et la sexualité.
Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce film comme la frustration, le rapport au père, le passage à l'âge adulte, la complexité de l'amour, la confiance, la solitude, l'abandon, le changement... Autant de thèmes qui se mélangent et s'entre croise via ce personnage mystérieux. C'est audacieux mais presque trop. Car, même si le personnage nous intrigue et que le film aborde ces thèmes avec subtilité, nous restons bien trop sans réponses et tout cela mériterait d'être un peu plus éclaircie.
Je parle de subtilité quant aux thèmes abordés, mais j'ai parfois trouvé que certaines scènes (Avec le beau père) allaient un peu trop loin dans le personnage qu'interprète Vatch. J'ai même fait les gros yeux.
Un image m'a tout de même beaucoup plu parce que très parlante, celle d'Isabelle et Alice allongée dans le lit, qui dévoile ici le thème le plus important de ce film à mon sens, la quête identitaire.