Chronique sur l'enfance comme "L'été où j'ai grandi" (2005) à "Le dernier été de Boyita" (2010) en passant par "Nos plus belles vacances" (2011) c'est un sous-genre en soi qui se base sur les premiers amours de jeunes adolescents confrontés, le plus osuvent, à une crise des adultes. Ici il s'agit d'une famille modeste qui s'offre dse vacances dans un camping où les enfants s'inventent des jeux pour oublier la violence du père. On suit donc surtout le fils, ne pouvant défendre sa mère se renferme dans des jeux plus ou moins dangereux. Le film est à la fois léger et pesant, parfois âpre sans jamais se départir d'une certaine poésie. La vraie force du film est d'offrir une chronique à hauteur d'enfant sans jamais tomber dans la mièvrerie. Un beau film qui ne pêche que par un manque de rythme, qui tourne un peu en rond surtout dans la première partie. Cependant ça reste un beau film empreint d'une justesse et d'une interprétation idéale de la part des acteurs, adultes comme enfants.