Les bonnes surprises islandaises se trouvent partout. Au coin d’une rue chez le libraire, il peut arriver que, sans spécialement l’attendre, ce cinéma si particulier s’accapare les conversations les plus intéressantes. « The Deep », par exemple, avait déjà exalté la critique de part son incroyable générosité artistique et sa trame qui n’est pas sans nous rappeler que personne n’est jamais vraiment à l’abri de la désillusion la plus totale. « Jitters » n’a rien à envier à ses prédécesseurs et dresse un portrait très soigné d’une jeunesse en perte de repères qui désire se (re)trouver. Le film est un subtil mélange des genres qui ne simule jamais mais captive au plus haut point : perte, abandon, isolement, rapprochement, séduction… les thèmes sont nombreux, les sujets abordés très bien exploités. Ce chef d’œuvre mérite très clairement le visionnement à la seule condition de ne pas s’arrêter aux préjugés.