Deuxième court-métrage que j’ai l’occasion de voir de Nicolas Bary. C’est aussi son troisième chronologique et il demeure nettement plus intéressant que le précédent que j’ai pu voir.
C’est l’histoire d’un vieil homme qui vit seul et qui scrute les gens à travers différents judas. Ces personnes s’amusent au sein d’une fête. L’ambiance est bon enfant, on a juste l’occasion de constater qu’on est en période de guerre. Des gueules cassées sont présentes et on pourrait situer le conflit aux alentours de la 1ère Guerre mondiale, sans certitude.
Et puis arrive un homme qui rejoint une femme. Ils se cachent au sein de la fête, évoquent des choses qui les obligeraient à se cacher ou à fuir. Et puis tout s’arrête, la caméra évolue au sein des personnages figés. Notre vieillard recule et on comprend alors… Ce n’est certainement pas parfait et pas forcément amené de la meilleure des manières (il faut avouer que les passages de la fête sont un peu ennuyants), mais il y a de bonnes intentions.
L’univers de Bary est une nouvelle fois intéressant avec des réminiscences de 1984 et d’un monde totalitaire et ultra contrôlé. Jean-Pierre Cassel est très bon dans son personnage.