King Julien
Après l'excellente surprise que fut Gummo, je continu ma lancé avec le deuxième film du bien barge Harmony Korine, cette fois le jeune homme se frotte au Dogme 95 créé par les danois Lars Von Trier...
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le 25 juil. 2015
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Après l'excellente surprise que fut Gummo, je continu ma lancé avec le deuxième film du bien barge Harmony Korine, cette fois le jeune homme se frotte au Dogme 95 créé par les danois Lars Von Trier et Thomas Vinterberg, son Julien Donkey-Boy sera le sixième film du Dogme et le premier à être américain.
La création du film devant se faire dans les règles du Dogme nous offre une image hyper granuleuse, un son sans retouche, et d'ailleurs tout est sans retouche, puisque c'est la règle principale, la lumière est naturelle, l’esthétisme est oublié, seuls les personnages doivent nous intéresser.
Korine choisi donc de nous faire suivre Julien, schizophrène ayant perdu sa mère, qui vit avec son père dépressif et exigeant, son frère qui ne pense qu'au sport, sa grand mère qui ne s’intéresse qu'à son chien et sa sœur enceinte qui elle se soucie de lui. Une fois encore, Korine ne propose aucune trame particulière, nous assistons juste à la vie de cette famille qu'on n'aimerait pas connaitre en vrai.
Moins glauque que Gummo mais tout aussi réaliste, frustrant et bien évidement déjanté, Ewen Bremner que je ne connaissais qu'à travers des seconds rôles, se révèle ici avec ce personnage de schizo, sa performance est bluffante, c'est le genre de rôle que si on y reste trop longtemps, on fini par devenir dingue comme le personnage. A ses cotés, on retrouve la très bonne Chloë Sevigny déjà apparue dans Gummo, et Werner Herzog, son idole qui se glisse dans la peau d'un père odieux.
Julien Donkey-Boy nous réserve tout comme son précédent film des séquences et dialogues savoureux, un réalisme bluffant par dessus lequel il nous saupoudre son style décalé, techniquement même si c'est sensé être aussi simple que bête, le style est adéquat, l'histoire colle avec le coté amateur et non artistique de la réalisation.
Korine se risque fort avec ce deuxième film qui n'est surement pas des plus accessibles, et pourtant, il réussi son challenge avec brio.
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le 25 juil. 2015
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