Du pure Steven Spielberg

« Professeur Grant, mon cher professeur Sattler, bienvenus… à Jurassic Park » John Williams conducts Jurassic Park

Dans ce chef d’œuvre de science-fiction, Steven Spielberg réalise un film à succès planétaire. Ce génie du cinéma Hollywoodien n’aura pas attendu très longtemps pour adapter le roman de Michael Crichton au cinéma (3 ans seulement). Ce film marque le début de la nouvelle aire jurassique. Dommage d’avoir attendu 10 ans pour voir ce film tout simplement époustouflant.

Déjà un grand fan de la plupart des films réalisé par Steven Spielberg celui-ci se situe dans ma classe Year One. Sans plus attendre, les dinosaures disparus de la surface de la terre il y a de cela des milliers d’années reviennent à la vie et tout ça grâce à un homme, enfin non grâce aux hommes. Il aura fallu attendre 22 ans pour que la femme prenne la place de l’homme. Mais là n’est pas notre sujet, revenons à notre film de base. Jurassic Park est LE film le plus réussi et le plus apprécié de la fameuse trilogie. Comparé au deuxième opus, dont Steven Spielberg reste le réalisateur, celui-ci n’est pas aussi époustouflant et le scénario laisse à désirer. Il faut dire que Michael Crichton n’a pas collaboré au scénario, y a-t-il un lien ? Quoi qu’il en soit, le premier film de la saga reste à ce jour le meilleur, navré pour Jurassic World mais ce n’est pas une franche réussite. Bon parlons un peu du film.

Quelque part sur une île, au large du Costa Rica, une espèce éteinte vient d’être ramenée à la vie : les dinosaures. John Hammond est parvenu à recréer à partir de l’ADN cette fabuleuse espèce de l’aire du crétacé. Mais comment ? Comment a-t-il fait ? Si vous avez regardé le mini court métrage avec Mr. ADN alors vous connaissez la réponse. Incroyable mais vrais les moustiques sont apparus probablement dans l’aire du crétacé, cette minuscule créature qui adore se nourrir du sang des êtres vivants (moi franchement ça me démange). John Hammond est donc parvenu à se procurer du sang de dinosaures tout frais et bien conservé. Grâce à des manipulations génétiques, il a été en mesure de créer diverse espèce de dinosaures : Velociraptors, Tyrannosaures, Dilophosaures, Brachiosaures, Gallimimus et Tricératops. Une Renaissance a donc lieu.

À la suite d’un malencontreux incident, John Hammond n’a qu’une idée en tête faire découvrir à un groupe d’expert son parc d’attraction avant l’ouverture officiel aux publics. Il choisit d’inviter deux professeurs spécialisés en paléontologie : le professeur Alan Grant et Ellie Sattler. Ils seront accompagnés de l’avocat de John, Donald Gennaro et d’un mathématicien spécialisé dans la théorie de chaos : le professeur Ian Malcolm. En plus de nos voyageurs, deux enfants feront partie de l’expédition. Ensemble ils découvriront que même la créature la plus gigantesque est capable de retrouver son chemin au sein du cycle de la vie. Pour citer le Pr Malcom : « la vie trouve toujours un chemin ».

Au casting, des acteurs et actrices tout simplement grandiose pour la plupart : Sam Neil, Laura Dern, Jeff Goldblum et Richard Attenborough sont tout simplement excellent, ils jouent parfaitement leur rôle dans ce film de science-fiction. Sam Neil dans le rôle du Pr Alan Grant est tout simplement génial que comparé à Chris Pratt il est mille fois meilleur. L’avis du professeur Grant comparé à celle de Ian et Ellie résume le mieux les attentes du spectateur : « Le dinosaure et l’homme, deux espèces séparées par 65 millions d’années d’évolution viennent tout à coup de se retrouver face à face. Comment serait-il possible d’avoir la plus petite idée de ce qui va se passer ? » Effectivement, et c’est la même question que je m’étais posé à l’âge de 10 ans.

Pour ce qui est des autres acteurs du film, on a droit à : Samuel L. Jackson dans le rôle d’un ingénieur informatique, B. D. Wong incarne le Dr. Henry Wu (qui reviendra dans Jurassic World) et Wayne Knight qui joue un traitre et un voleur.

Un scénario parfaitement ficelé, même si il y a des différences entre le roman et le film, mais ce n’est pas catastrophique étant donné que Michael Crichton à participer à la construction du scénario. Une musique vibrante et sublime qu’on se souviendra toujours, signer John Williams. Des effets spéciaux remarquables et des scènes de tournages impressionnantes. Quand on sait que les scènes extérieures du film ont été tournée sur l’île de Kauai, ça donne envie de s’y rendre pour explorer cette île.

Pour revenir sur la trilogie de Jurassic Park, le deuxième n’aura pas été aussi extraordinaire que Steven Spielberg l’aurait souhaité avec des critiques mitigées et des incohérences avec le roman. Le troisième est dernier volet de Jurassic Park, n’est pas non plus époustouflant mais se laisse au moins regarder une fois. Une trilogie qui se laisse bien prendre tout au plus. Après Jurassic Park, c’est Jurassic World qui fait son entrée au cinéma à partir de 2015. Le deuxième volet actuellement au cinéma ne semble pour autant pas avoir eu un franc succès. J’ai l’intention d’aller le voir prochainement et d’en faire une critique. Tout le monde craignez le tyrannosaure… C’est ce que nous verrons.