Spielberg Rex

Impossible de rester objectif tant j'aime ce film, le premier qui m'a fait découvrir le cinéma dans ma petite enfance en dehors des Disney et autres dessins-animés. Les dinosaures, le fantasme de tout gosse et même de certains adultes n'en est pas à son premier coup d'essai au cinéma mais là il a fait mouche. A chaque fois que je le revois une petite larme apparait au coin de l’œil, les émotions ressurgissent et je me retrouve comme le bambin de 4/5 ans que j'étais il y plusieurs années, effet accentué lors de sa ressortie en salle en 3D pour ses 20 ans en 2013 où j'ai enfin pu l'apprécier sur grand écran et, pour une fois, admettre que la 3D peut être utile.

Ce film a un fort pouvoir nostalgique sur moi et la plupart des gens que je côtoie ne voit en lui qu'un bon film ou même une histoire pour enfant qui perd de son aura une fois devenu adulte. Et pourtant... je pense qu'ils ont raison, ce film est là pour émerveiller le spectateur insouciant, pas besoin d'un jeu d'acteur léché, d'une direction impeccable. Les erreurs de montage et les incohérences y sont même légion.

Cependant en le regardant avec des yeux adultes il ne peut que forcer l'admiration. 1993, les effets spéciaux viennent de prendre une autre dimension, Spielberg triomphe avec le chef d’œuvre La Liste de Schindler, le box-office explose et un regain d'intérêt pour les dinosaures apparait. Je me rappelle encore le nombre d'émissions et de reportages sur les dinosaures que la sortie de The Lost World avait engendré, je suppose qu'il en a été de même pour Jurassic Park. Une sorte de petite révolution culturelle donc.

Il n'y a même pas besoin de parler du contenu du film en lui-même et de son intrigue pour montrer son importance. Si l'on veut une vraie histoire on lit le livre qui est un techno-thriller très haletant et si l'on veut un blockbuster et passer un bon moment on regarde le film. En espérant que la magie opère à nouveau sur Jurassic World dans quelques mois.