Juste entre nous par Cinemaniaque
Sur fond d'adultères, de mariages se désagrégeant, de divorces non prononcés et de pulsions sexuelles fréquentes, Grlic dresse le portrait d'un Zagreb déluré, de manière un peu polissonne et surtout humaine : il y a des gens qui s'aiment, d'autres qui baisent, et les autres aussi. Il n'y a pas de morale ici, pas de jugement : le film ne se finit ni tout à fait bien ni tout à fait mal, mais en laissant le spectateur réfléchir sur une question impossible à répondre : comment fonctionnent donc les sentiments humains ? Drôle et doux-amer, la preuve que le cinéma de l'Est contient un véritable potentiel cinématographique.