Juste la fin du monde par alexisledandy

Il y a quelque temps, quelque part : l’exergue du dernier film de Dolan l’affirme avec un brin de malice et de provocation : ses sujets sont toujours universels, et partant, toujours identiques. La...

Parce que je n'arrive pas spécialement à remettre toutes mes idées en place, parce que je n'arrive parfois pas à séparer le négatif du positif dans ce film, et surtout parce que je n'ai aucune idée...

Je ne vais pas faire long, non pas que je n'ai que peu de choses à dire sur ce film, tout au contraire, mais je suis simplement vidé, ravagé, "éparpillé par petits bouts façon puzzle" aussi bien...

Bonello convoque Bresson, Romero et Gus Van Sant pour accoucher d'une oeuvre radicale, intense et soignée. Une réussite totale.

Un huis clos bouleversant dans lequel les mots ne peuvent plus dire la douleur et les rancoeurs. En un clin d'oeil, l'indicible s'exprime.

Une oeuvre tragique et perturbante sur l'inévitable déliquescence du corps humain, de la vigueur jusqu'à l'altération. Reste l'amour.