The world needs Superman... and the team needs Clark.

Un film que j’attendais depuis près de 17 ans. Un film que Warner tente de produire depuis près de 10 ans, avec deux tentatives avortées. Il aura donc fallu attendre Man of Steel et Snyder pour lancer définitivement le projet. Celui-ci paraissait en bonne voie, et même franchement intéressant sur le papier : voir enfin sur grand écran l’équipe de super-héros de mon enfance et à laquelle je serai toujours attaché. Seulement voilà, Dawn of Justice est sorti et depuis la claque critique, c’est la panique à bord chez Warner.


Les rumeurs qui sortent toutes les deux semaines sur l’avenir du DCEU. La projection test qui ne plait pas aux dirigeants de chez Warner. Le départ de Snyder pour raisons familiales. L’arrivée en catastrophe de Joss Whedon pour prendre le relai. Les reshoots pour tenter de rectifier le tir. Le départ de Junkie XL, compositeur associé à Zimmer sur DoJ, au profit de Danny Elfman. L’annonce que Mr Tsujihara veut un film sous la barre des 2h suite à certaines critiques concernant DoJ et ses 3h.


Et pourtant, malgré tout ça, j’ai gardé espoir. Parce que j’ai adoré Man of Steel, Dawn of Justice et Wonder Woman ; parce que j’ai confiance en la vision de Snyder ; parce que les bande-annonces et les interviews laissaient entrevoir quelque chose d’épique. Tout était réuni pour que Justice League soit le film ultime de super-héros pour le fan que je suis. Mon cœur est perdu à jamais pour l’univers DC, j’ai perdu depuis longtemps toute objectivité sur le DCEU, je suis fan des personnages.


Et pourtant, et pourtant, les faits sont là : j’ai été déçu par Justice League, je n’ai pas été emballé, je n’ai pas adoré. Ce n’est pas l’accomplissement que j’attendais.


Alors attention ! Encore une fois, beaucoup de critiques sont dures avec le film ; et encore une fois, on est très, très loin d’avoir le pire film de super-héros de tous les temps. Non, ce qu’on a, au final, c’est un film de super-héros presque classique, bateau, qui possède les mêmes problèmes que beaucoup de ses congénères (que ce soit du côté du MCU que des X-Men), mais qui ne réussit pas à les transcender. On a un film de super-héros banal, là où on aurait dû avoir droit à la quintessence du genre. Là où Avengers a ouvert la voie au genre lui-même, Justice League aurait dû être le film qui porte le flambeau pour le porter plus loin ; en attendant l’improbable crossover entre les deux univers, qui serait l’apothéose du genre.


Le plus étrange dans tout ça, c’est qu’au final, j’aime bien ce film. Si la déception est plus grande que pour Civil War ou Suicide Squad, ou même Thor : Ragnarök, au final je pense que j’ai plus aimé Justice League que chacun de ces films. Peut-être parce que je suis justement trop fan, que j’adore trop ses personnages et que j’y suis vraiment très attachés. Et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai été autant déçu. Pourquoi cette déception ?


La raison la plus facile à avancer serait la Marvelisation du film. On sent clairement la patte de Whedon dans certaines scènes, dans les dialogues, mais ne nous leurrons pas : il y a aussi beaucoup de Snyder dans tout ça. Ce que je reproche depuis un moment aux films du MCU, c’est l’humour prédominant au détriment de l’intrigue au point d’en faire une overdose par moment (cf Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2). Et Justice League commence à tomber dans ces travers. On a toujours une intrigue centrale, mais celle-ci est souvent parasitée par de l’humour à outrance là où il n’est pas nécessaire, détruisant parfois l’effet climax qui se met en place. Certaines touches d’humour fonctionnent très bien : je pense à quelques répliques de Batman ou de Wonder Woman, les interventions de Superman, l’apport de Flash ou d’Aquaman. Certaines scènes comiques fonctionnent très bien.


Il y a toujours eu de l’humour dans les comicbooks DC. Pas forcément comme on le voit dans les films ou les comics Marvel, mais il y en a toujours eu sous une forme ou sous une autre, il faut arrêter de se mentir. Dans DoJ, il était très diffus mais parce que le ton du film ne s’y prêtait pas. MoS en avait, même si de la part de Superman on aurait pu s’attendre à plus. Suicide Squad en abusait également de façon maladroite. Mais dans Wonder Woman, c’était parfaitement dosé. Mais Justice League tombe dans le même piège que Suicide Squad et abuse, abuse, et abuse de l’humour.


Quand Bruce plaisante la première fois avec Arthur (Aquaman pour les néophytes) à propos


de son pouvoir de parler aux poissons,


ça fonctionne ! Parce que c’est source de plaisanterie depuis des décennies au sein de la communauté des fans, et une des raisons pour lesquelles Aquaman est toujours sous-estimé en tant que personnage. Mais lorsque Bruce


repart sur cette blague plus tard dans le film,


ça devient non seulement redondant mais surtout on sort du personnage de Batman tel qu’il est développé au cours du film. Comme si l’idée de la blague avait été utilisée deux fois (comme ça peut arriver souvent dans un film), et qu’on avait décidé de garder les deux pour avoir plus d’humour.


Idem avec Barry (Flash) :


la première fois qu’il fait mention au fait qu’il mange énormément à cause de son métabolisme, ça passe tout seul et ça fonctionne, mais lorsqu’il revient plus tard encore dessus, bam, encore une redondance.


Mais la redondance n’est pas le seul problème :


Batman qui plaisante sur « something is definitively bleeding », Superman et Cyborg qui plaisantent sur le fait que l’un vient de ressusciter et l’autre n’a plus d’orteil…


Ce sont des touches d’humour complètement inutiles, superflues, parce que ça ne colle pas au contexte ni aux personnages. Et au final, cela nuit au film non pas parce que ça le Marvelise, mais parce que tout comme pour les films Marvel justement, ça alourdit inutilement le film.


Certes, je veux rire de temps en temps dans un film de super-héros ; mais ce que je veux avant-tout, c’est être subjugué, transporté. Ce que MoS, DoJ ou WW ont très bien réussit à faire, et ce que Marvel a du mal à faire, hormis quelques films, dont le premier Avengers. Ce trop plein d’humour est quelque chose que je reproche chez Marvel, il est donc logique que je le reproche également à DC quand ils en font usage.


Les critiques ont relevé un souci à propos de l’antagoniste du film, Steppenwolf. Alors certes, je rejoins l’idée qu’au final ça reste un personnage très banal, mais je pense qu’il fait parfaitement office d’antagoniste pour ce film. C’était annoncé depuis la fin de DoJ, donc on s’attendais à le voir apparaître dans ce film, afin d’introduire Darkseid pour la suite (ce qu’il fait très succinctement, certaines scènes auraient d’ailleurs été coupées au montage). Mais après, au-delà de ça, Steppenwolf n’a jamais été un vilain très profond : il ne reste motivé que par son désir de plaire à Darkseid, et conquérir des mondes en son honneur, ce qu’il fait dans le film. On le voit d’ailleurs très clairement tenter de prouver sa valeur à nouveau après son humiliation et son exil.


Certes, DC a toujours eu des vilains plus intéressants que chez Marvel, mais ce sont rarement des adversaires de la Ligue à proprement parler. Ce seront surtout des ennemis relatifs aux membres eux-mêmes, et beaucoup d’entre eux graviteront autour de Batman (après oui, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash ou Aquaman ont leurs propres ennemis très intéressant). Et puis, il suffit simplement de voir la deuxième scène post-générique pour s’en rendre compte. Le choix de Steppenwolf était logique dans le sens où il faisait partie de la vision de Snyder pour le DCEU, et qu’il fallait sortir un « gros » pour pousser la Ligue à se réunir.


Là où je rejoins les critiques, c’est dans l’utilisation qui en est faite. S’il semble évident que les scènes avec Superman proviennent pratiquement toutes des reshoots, je pense que l’idée globale reste quand même l’œuvre de Snyder. On le voit très bien : le film est avant tout là pour insister sur l’importance de Superman au sein de la Ligue, en axant le tout sur son retour. En choisissant Steppenwolf et de la façon dont il est traité, on positionne la Ligue face à un adversaire qu’elle pourrait « gérer », mais avec difficulté ; alors que l’apport de Superman change le contexte du tout au tout, avec ce final rapidement expédié. L’idée ici étant de transcender le retour de Superman comme symbole d’espoir.


Je comprends la démarche, elle fonctionne plutôt bien et je suis d’accord avec ; mais j’admets que c’est très maladroit, d’autant plus que désormais, il faudra trouver une menace qui puisse vraiment positionner cette Ligue en difficulté.


Ce qui m’amène au premier léger souci personnel que j’ai avec ce film : Flash. J’ai beaucoup aimé la version de Barry qu’ils ont proposé, même s’il ne semble servir presque uniquement à être un comic relief. Et c’est ce qui me gêne : si Flash apporte de l’humour au sein de la Ligue, il n’en reste pas moins un des membres les plus importants et, à mon sens, le plus puissant. Or, on a l’impression ici que si Snyder et Whedon ont plutôt bien réussi à gérer le personnage de Barry, aucun n’a réellement su utiliser celui de Flash.


La Force Véloce est sans doute l’un des pouvoirs les plus cheatés de l’univers DC (je n’épiloguerai pas là-dessus, j’invite ceux qui sont intrigué à se renseigner sur les pouvoirs de Flash), et clairement on sent qu’ils ont essayé de la minimiser. À chaque fois que Flash entre en action, celle-ci est très limitée. Lors de la bataille du tunnel, on a une superbe scène


qui s’interrompt immédiatement, puis Flash se fait blesser


avant de pouvoir intervenir. Lors de la bataille finale, idem :


Flash intervient mais nécessite rapidement l’intervention de Batman pour le sauver, puis il est envoyé sauver les civils (durant une période improbable vu à la vitesse à laquelle il court), avant de finalement revenir et être de nouveau blessé…


En soit, je ne reproche pas de


blesser Flash


, ça arrive souvent dans les comicbooks également. Mais de là à l’incapaciter à chaque scène d’action, limitant au final son rôle à celui de comic relief, je trouve ça terriblement dommage.


Un autre problème soulevé par les critiques est que le film semble par moment hâtif, « rushé ». Et c’est vrai. Je reviendrai sur le montage plus tard, mais on sent très clairement une histoire hâtée, que ce soit dans la première partie du film que la seconde. Certains éléments d’intrigues surgissent sans aucune raison, d’autres sont interrompus avant d’avoir pu être développés. J’ai déjà donné mon avis sur le final, mais on peut également penser à la façon dont Steppenwolf réunit ses Boîtes Mères, notamment la dernière, comme si quelqu’un s’était dit : « bon, le film doit faire moins de deux heures, hop, hop, Steppie récupère ses Boîtes Mères maintenant sinon on n’aura jamais le temps ! ».


Je ne reproche pas à Warner d’avoir voulu faire un film de 2h, générique et scène post-générique inclus. Même si ça peut paraître surprenant, quand on y réfléchit il existe déjà d’autres films épiques et divertissant autour de cette durée. Un nouvel espoir ou L’Empire contre-attaque sont dans ces eaux-là, personne n’a jamais pensé à dire « il faut qu’ils soient plus longs ». Tout comme Les Gardiens de la Galaxie, qui fonctionne très bien en 121 minutes. Non, ce que je reproche à Warner, c’est d’avoir laissé Snyder développé son intrigue pour un film nettement plus long (difficile à dire, mais sans doute plus de 2h30), pour ensuite le monter un peu façon boucherie. On avait eu le même problème avec DoJ, mais là c’est flagrant et ça nuit clairement au film.


Après, sans forcément mettre toutes les scènes originellement prévues, mais simplement prévoir dès le départ une intrigue sur cette base. Dans le cas actuel, je ne pense pas que Justice League a besoin d’une version de 3h, même si j’adorerais la regarder, mais il manque clairement au moins 10 minutes au film. Ne serait-ce que pour que son rythme soit mieux équilibré. Car entre un début un peu précipité mais qui installe l’intrigue, et une seconde partie qui une fois lancée ne s’arrête plus sans vraiment décoller non plus, il manque clairement quelque chose.


Cependant, tous ces problèmes sont au final mineurs. Presque insignifiants et n’auraient pas suffit pour créer la déception que j’ai ressenti sur ce film. Non, pour moi, le film a un seul et unique problème majeur, qui condamne le film à mes yeux : le retour de Superman. La fin de DoJ nous l’avait teasé, les photos de tournages, les interviews et finalement les bande-annonces nous l’avaient annoncé. Et en soit, c’était la suite logique de la vision de Snyder, d’autant plus l’arc La Mort de Superman est iconique, mais le retour de Kal-El l’est tout autant de par le symbole que cela représente.


Le souci que j’ai donc n’est pas tant le retour en lui-même, mais la façon d’y parvenir. Cette scène


pivot au milieu du film lorsque la Ligue, sous l’impulsion de Bruce, décide de ramener Superman à la vie en utilisant la technologie d’Apokolips, et que Diana s’y oppose symboliquement mais ne fait rien pour l’en empêcher. Quand Barry et Victor vont carrément aller déterrer le cercueil de Clark et qu’on a droit à une scène durant laquelle les personnages se permettent un trait d’humour sur leurs conditions. Quand Arthur confirme que c’est une mauvaise idée après avoir enfoncer le corps de Clark dans les décombres du vaisseau kryptonien, et que Barry active le processus, malgré ses doutes.


Cette séquence, elle est tout simplement horrible, macabre, nauséabonde. Je la déteste. Certes, au second visionnage, je n’étais pas complètement ahuri et pu faire attention


aux arguments avancés par Bruce.


Mais même là, ça dépasse complètement mon entendement. De la part


d’antagoniste, de la part de Lex Luthor, oui, ça fait complètement sens. C’est d’ailleurs ce qui a conduit à la naissance de Doomsday dans DoJ. Mais pas venant de la Ligue, pas venant de Batman, pas avec Wonder Woman qui ne fait rien pour l’en empêcher.


Certes, un film n’est pas toujours une adaptation fidèle des comicbooks, et ils prennent tous de grande liberté dans le processus. Si bien que là où l’adaptation d’un roman qui s’éloigne trop va être considérée comme foireuse ; pour les comicbooks, on peut toujours sortir l’excuse d’un univers alternatif pour chaque adaptation. Les fans de Marvel en ont récemment fait l’expérience avec le traitement du Mandarin dans Iron Man 3, ou bien la façon dont Age of Ultron, Civil War ou Ragnarök se sont inspirés des œuvres d’origines, tout comme X-Men : Apocalypse. Avec DC, si la trilogie de Nolan est unanimement acclamée, elle reste néanmoins une adaptation qui prend beaucoup de liberté avec les comics de base pour pouvoir coller à l’univers réaliste de Nolan (l’interprétation du Puit de Lazare dans la trilogie, l’origine de Bane, celle de Double-Face, celle de Ra’s al Ghul, la représentation de Catwoman…). Plus récemment, il y a eu tout le débat sur la représentation de Superman dans MoS et DoJ, le fait qu’on ait un Batman qui tue de sang-froid, une Wonder Woman qui s’est éloignée de l’humanité tout en y restant, sans oublier les personnages de Suicide Squad. Mais au final, à des degrés divers, j’ai accepté les décisions prises dans ces univers respectifs. Mais pas pour Justice League. C’est tout simplement au-delà de mes moyens.


Et pas uniquement parce que cette scène est complètement en dehors de l’esprit des personnages et de la Ligue. Mais bien parce qu’elle n’a presque aucun sens dans le contexte du film. Ça ne fonctionne tout simplement pas. Outre le côté morbide


(c’est bien beau de le reconnaître diégétiquement, mais ça reste un problème),


c’est tout le processus pour y arriver.


De la façon dont Bruce nous le présente, c’est leur dernier espoir, la seule solution, mais surtout elle est nécessaire. Et si Diana s’y oppose, elle n’intervient pas. Un tel acte fait preuve d’un profond désespoir, or la mort de Superman dans DoJ est censée avoir inspiré de nouveau Bruce et Diana, leur avoir donné de nouveau l’espoir et la foi en l’humanité. Un Batman au milieu de DoJ aurait sans doute usé de cet artifice ; pas le Batman dans Justice League. Ça n’a aucun sens. D’autant plus qu’il refait exactement la même erreur que dans DoJ, avançant l’argument que s’il y a la moindre chance de succès, il faut absolument la tenter ! Il a fait l’erreur dans DoJ en tentant absolument à détruire Superman, ce qui le conduit d’ailleurs à se sentir coupable à la fin de DoJ et une partie de Justice League. Mais non, Batman n’a pas appris de son erreur et recommence encore une fois, même si c’est à la base sous l’influence de sa culpabilité. Et là, on ne peut rien reprocher à Whedon ou à la Warner, car cette idée était présente dans la vision de base de Snyder depuis le début. À en croire les rumeurs, peut-être plus développée et mieux amenée, mais au final toujours bien là : Superman est ramené à la vie par la Ligue de Justice.


Et ce qui m’amène à la deuxième partie du problème : au-delà de la déception, un sentiment de trahison. On adhère ou non à la vision de Snyder concernant Superman au cours de MoS et DoJ, mais au moins les deux films avaient une cohérence narrative. Ils plaçaient Superman comme un être surpuissant, doté de capacités le faisant passer pour un dieu aux yeux du monde, une figure christique (et le prologue de Justice League continue sur cette lancée). Et le problème, c’est que


d’avoir la Ligue des Justiciers qui ramène


Superman à la vie détruit complètement le symbole du personnage dans cet univers, réduit à néant l’impact qu’aurait dû avoir son retour. Je comprends la volonté de Warner et Geoff Johns de revenir à un Superman plus proche de l’esprit des comics, et je suis même totalement d’accord avec eux ; mais pas au prix de détruire tout ce qui avait été construit jusqu’à présent, comme un premier reboot. Superman aurait dû revenir à la vie, non être ramené à la vie.


Pas par la Ligue.


Ce qui est très bête, parce que cette séquence conduit sans doute à l’une des meilleures scènes du film, et l’une des rares où Flash est bien exploité :


l’affrontement entre Superman et le reste de la Ligue,


ce qui permet d’avoir une scène d’action intense et parfaitement dosée qui fait écho au Knightmare Dream dans DoJ, et dont la résolution y trouvera d’ailleurs son origine


(pour ceux qui n’ont pas fait le lien, je rappellerai simplement le passage dans DoJ où un Flash du futur prévient Bruce que « Lois is the key »).


Le souci, c’est que cette scène permet également un énorme raccourci scénaristique à propos de la quête de Steppenwolf. Le symbole aurait pu être également sauvé si


Superman était arrivé en premier auprès des civils (la famille qu’on suit épisodiquement) pour les sauver, plutôt que d’arriver d’abord là où La Ligue affronte Steppenwolf puis repartir sauver les civils (tandis que Flash court sans fin à pleine vitesse vers l’est),


mais Whedon et/ou Snyder ne l’a/ont pas saisi.


Ce qui m’amène à la dernière partie du problème : Justice League ne semble pas se connecter aux autres films du DCEU. Outre le ton et l’ambiance différente, mais au final pas gênant, le cœur de son intrigue ne semble pas se lier aux autres films.


Le symbole de Superman qu’on efface complètement, Bruce qui commet les mêmes erreurs, Diana qui vit à Londres (rejoignant la version des comics du coup, mais oubliant la logique et le symbole développé dans son propre film), l’origine de Cyborg et des Boîtes Mères, celle d’Aquaman…


Bref, le film semble totalement être déconnecté du reste du DCEU, ce qui est bizarre car certains passages sont sans aucun doute l’œuvre de Snyder, et il est en général plutôt bon à ça. Alors qu’on reprochait déjà à Warner de précipiter les choses pour rattraper le MCU, ce film ne fait que donner raison à ses critiques, parce qu’en soit, il aurait très bien pu être le premier film de l’univers que ça n’aurait rien changé. Et au-delà de ça, on a cette impression que le film est même déconnecté de lui-même. Le montage l’explique sans doute, mais on a des scènes en soit vraiment chouettes, mais qui dans le film n’ont au final aucun sens ou conduisent à des situations complètement débiles et grotesques.


Bon, après, au-delà de ces problèmes, le film a plusieurs bons points. Comme je l’ai dit, au final je pense l’avoir plus aimé que d’autres films du genre qui m’ont beaucoup moins déçu. La première partie est vraiment géniale. Le prologue est un pur régal de fan, et tout le développement autour des personnages est très intéressant. Jusqu’aux origines de Steppenwolf, le film frise même la perfection, dans le sens où l’intrigue qu’il met en place est captivante (et puis on aura droit à des scènes iconiques et des easter eggs de partout), et on peut même pousser jusqu’à la première moitié du film, et la scène dans le tunnel, qui dans l’ensemble sera du même niveau que les autres films du DCEU. Et cela, même si on sent dès le départ les différents problèmes mineurs du film.


Reste alors la seconde partie du film (après le passage avec lequel j’ai un gros problème), et qui s’avère aussi très chouette. J’ai moins apprécié que la première moitié, notamment parce que les problèmes du film se font de plus en plus insistant, et que la grosse bataille finale ne réussit à aucun moment à vraiment me transcender ; mais au-delà de ça, j’ai beaucoup aimé la direction que prenait l’univers lui-même. Le prix à payer a été énorme, mais la vision de Superman est telle que celle qu’on voit dans les comics. Je pense que Snyder avait pour objectif de parvenir à cette vision à la fin de son premier cycle, mais on ne lui en a pas laissé le temps. Mais voilà, le contexte dans lequel se situe l’univers à la fin du film, c’est celui que j’aurais voulu voir dans le film que j’attendais, et cette seconde partie l’illustre parfaitement. Même si ça semble parfois complètement déconnecté avec le reste, cette vision me renvoie directement à la série animée et à mes lectures passionnées.


Donc voilà, en soit Justice League n’est pas mauvais. Comme je viens de le dire, j’ai même plutôt bien aimé, malgré ses légers défauts ici et là qui font que, de toute façon, il n’aurait pas été du niveau des autres films du DCEU. Mais le principal noir, pour moi, réside dans cette séquence centrale, autour de laquelle le film gravite. Ils ont raté la résurrection de Superman.


Au niveau du casting, je n’ai pour ma part pas grand-chose à reprocher. Je suis toujours aussi fan de Ben Affleck en Bruce/Batman et de Jeremy Irons en Alfred, et Gal Gadot confirme de scène en scène qu’elle est bien Diana et Wonder Woman. Henry Cavill ne s’en sort pas trop mal dans l’ensemble, même si j’ai été au final moins convaincu de sa performance par rapport aux autres films. En tout cas, il incarne tout aussi bien la nouvelle vision de Superman. Jason Momoa et Ezra Miller ne m’ont pas déçu dans leurs rôles d’Arthur et Barry, ni Aquaman et Flash (c’est plus dans l’exploitation des personnages que mes doutes subsistent). J’ai beaucoup apprécié Ray Fisher, qui donne une certaine dimension à Victor et Cyborg, on sent qu’il a beaucoup pratiqué le théâtre.


À l’image de Henry Cavill, Diane Lane et Amy Adams m’ont paru un peu fades dans leurs rôles. Amber Heard ne m’a pas vraiment convaincu non plus en Mera, mais bon pour ce qu’on la voit, on va attendre Aquaman pour se faire un jugement. C’était sympa de retrouver Connie Nielsen en Hyppolyta, et de voir un peu plus de Joe Morton en Silas Stone (même si ce n’est pas flamboyant). Pour finir sur les rôles secondaires, je dois admettre que J.K. Simmons en Gordon réussit à montrer quelque chose de vraiment intéressant sur les quelques scènes où il apparaît, j’ai senti un petit frisson dès la première image de la première scène.


De façon surprenante, le côté technique est également à l’origine de ma déception globale du film. Le seul point sur lequel je n’ai rien à redire, ce sont les décors qui restent plutôt bien dans le cadre d’un film de super-héros, et c’était également très chouette de retrouver certains coins déjà vus dans les précédents films, tout comme en découvrir de nouveau. La mise en scène sera plutôt bonne dans l’ensemble, avec quelques scènes vraiment chouettes, mais ce que je reproche (et c’est plutôt du côté de Whedon j’ai l’impression), c’est le manque d’épique dans l’exécution. On a certains plans ou scènes qui sont vraiment très cool, mais dans l’ensemble ça reste au final très fade, ne créant pas vraiment d’ambiance.


Pas grand-chose à reprocher à la photo non plus, même si la palette des couleurs est inégale d’un point à l’autre du film, rendant le tout un peu bizarre. Ce n’est pas le côté plus « light », surtout à la fin, qui me pose problème. Quoi qu’en disent les soit-disants fans de DC, il y a toujours eu de la couleur dans les comicbooks de la Justice League. Ne serait-ce qu’avec des personnages comme Superman, Wonder Woman, Flash et Green Lantern… Oui, les comics Batman sont plutôt sombres (du moins dans la période récente, parce que bon, on en parle des années 50/60 avec le Batcostume arc-en-ciel ?), mais ce n’est pas une généralité de DC. Donc oui, dès le départ, je m’attendais à ce que Justice League soit plus coloré que DoJ, qui était déjà bien sombre, même pour du Batman. Non, ce qui me dérange, c’est que la palette ne semble pas être la même entre Snyder et Whedon, ce qui crée un déséquilibre dans le film.


Pour ce qui est des effets spéciaux, à l’origine de nombreuses critiques, je vais être franc : je pense qu’on est en plein « Vallée de l’étrange ». Ou alors j’ai des yeux qui ne fonctionnent pas du tout, ou les gens voient le film dans une qualité surpassant toutes les technologies auxquelles j’ai accès. Parce que franchement, j’ai beau avoir vu le film 2 fois, et m’être concentré dessus la deuxième fois, je n’ai pas remarqué de problème avec la moustache de Henry Cavill retirée numériquement. Les gens ont vraiment besoin de péter un coup. Pour ce qui est de Steppenwolf, ce n’est pas une monstruosité non plus : ça fonctionne très bien, et même si on sent la créature numérique, avec des expressions pas forcément raccord avec les sentiments, on a des expressions ! Même le déluge numérique à la fin, s’il est parfois rendu confus, reste quand même impressionnant.


Après, il y a des problèmes flagrants. Je pense notamment à plusieurs scènes où Flash courent à super-vitesse, et le rendu global est franchement moche (notamment lors de sa dernière scène, lors de l’épilogue). Il y a également plusieurs incrustations sur fond vert qui ne fonctionnent pas, mais le pire c’est qu’on comprend très vite que plusieurs de ses scènes sont en fait des reshoots de Whedon et que le fond vert a été ajouté par derrière pour tenter de faire raccord.


Je pense notamment à la scène où Bruce rencontre Barry, où il y a un faux-raccord monstrueux à ce niveau ; ou encore quand Bruce rencontre Aquaman, ou quand Clark et Lois sont à Smallville,


on sent une différence de texture dans le paysage de fond. Et c’est d’autant plus flagrant que pour certains plans, parfois dans la même scène, on n’a pas cette sensation. Donc oui, on peut se demander si certains plans n’ont pas été bâclés à la hâte à ce niveau.


Ce qui m’amène au montage. J’ai déjà dit que le film semblait un peu « rushé » par moment, et qu’on sent clairement les coupes de certaines scènes. Mais au-delà de ça, le montage est vraiment très moyen. Tout d’abord, on perd souvent toute l’impact du style de Snyder lors de nombreuses scènes, notamment la bataille finale, avec des plans mal composés et une coupe qui hache l’ensemble sans vraiment donner du rythme ou rendre le tout plus épique. On a les faux-raccords dont j’ai parlé plus haut (celui entre Bruce et Barry est presque honteux sur une production de cet acabit), mais ce n’est pas tout. Le montage même global du film, d’un plan à l’autre, d’une scène à l’autre, d’une séquence à l’autre… Il y a toujours un moment où ça foire. Même les très bonnes scènes, comme


le prologue avec Batman, celui de Wonder Woman, le duel entre Superman et la Ligue…


Toujours, une coupe foireuse qui vient détruire l’ensemble, déconnecter le spectateur du film. Pas forcément à chaque niveau, pas forcément à tous les niveaux ; mais il y aura un bug de montage à chaque fois ou presque. Je pense notamment à


l’arrivée de la Ligue en Russie,


où on sent clairement la volonté de faire écho à la scène équivalente dans Avengers, mais l’effet est complètement détruit par un montage foireux quand un plan-séquence (comme Avengers) aurait donné beaucoup plus d’impact.


Le film réussira même à échouer à un moment crucial : le dernier plan. Justice League réussit à foirer son dernier plan, là où il était un élément primordial dans chacun des films précédents : le sourire de Clark à la fin de MoS, la poussière qui s’éloigne du cercueil dans DoJ, le Joker qui sauve Harley dans SS, Wonder Woman qui embrasse de nouveau sa destinée dans son propre film. Outre la tension engendrée par l’ambiance de la scène globale, ces derniers plans étaient juste sublimes et donnaient envie de voir plus. Là, Justice League se plante monumentalement. Et le pire, c’est qu’on n’est pas passé loin d’avoir un autre final grandiose, malgré le reste du film. L’épilogue est vraiment superbe, dans la lignée de la nouvelle vision de l’univers avec laquelle j’adhère. Mais le film finit un plan trop tard :


alors qu’on voit Clark Kent savourer sa nouvelle vie puis se tourner face caméra pour le plan le plus iconique de l’histoire du personnage, bam une autre coupure et on voit une vague silhouette de Superman partir dans le ciel…


Non, non ! Le final aurait été tellement puissant si on avait coupé lors du plan


sur le symbole de Superman.


Là on aurait embrassé complètement le symbole et la nouvelle vision que Geoff Johns et Whedon ont voulu insérer.


Ce qui m’amène au dernier point de cette longue critique, et ce qui constitue pour moi le second gros point noir de l’ensemble : la musique. Je suis un immense fan du travail de John Williams sur le premier Superman de Donner, dont le thème constitue pour moi la quintessence même du genre au cinéma. Le premier thème composé et qui pourtant, après 39 ans, reste le meilleur. Je suis également un très grand fan du travail de Danny Elfman sur les Batman de Burton, ses thèmes gothiques et majestueux collant très bien à l’univers choisi. Je suis également un très grand fan du travail de Zimmer sur MoS, ainsi que DoJ (même si un peu moins) en collaboration avec Junkie XL. Et une des choses que j’aimais bien dans le DCEU, c’est qu’outre la patte visuelle, on avait également une cohérence sonore d’un film à l’autre. Un univers partagé, avec un même univers visuel et sonore.


Du coup, quand il a été annoncé un peu après l’arrivée de Whedon que Danny Elfman prendrait la place de Junkie XL pour la musique, j’étais un peu surpris et intrigué. Bon, les deux compères avaient déjà travaillé ensemble sur Age of Ultron, et les thèmes d’Elfman étaient ceux qui m’avaient le plus marqué lors du film. Par la suite, des rumeurs ont circulé avant d’être confirmées qu’Elfman réutiliserait le thème de John Williams sur Superman, ainsi que celui qu’il avait déjà composé sur Batman. Intrigué, je restais néanmoins excité de voir comment il allait aborder ce nouvel univers. Et ce fut une grande déception. Peut-être encore plus grande que la scène centrale. Parce que oui, il manque à Justice League une véritable BO. Le travail d’Elfman n’est pas minable, il est même plutôt correct, mais il est tellement lisse et paresseux qu’il échoue complètement à créer la moindre ambiance pendant le film, à nous faire entrer dans la moindre scène, à transcender l’intrigue, les personnages, ou la mise en scène. C’est un échec sur pratiquement tous les niveaux.


Lisse, parce qu’il n’y a aucun thème vraiment mémorable dans ce film, aucun thème fédérateur qui accompagnerait la Ligue. Oui, on retrouve un peu cette idée de musique majestueuse, comme pour dépeindre des divinités vivantes, mais c’est terriblement timide. Il manque cet impact, ce truc qui nous fait dire « whaou », qui nous projette dans le film dès la moindre note. Paresseuse parce que… Parce que Danny Elfman a été très paresseux sur ce film. Alors on peut lui accorder le fait d’avoir été débarqué plutôt tard sur le projet, mais on se souvient, pas plus tard que l’année dernière, d’un Michael Giacchino qui, sans révolutionner le genre, avait réussi à proposer quelque chose d’intéressant avec Rogue One en recyclant quelques thèmes ici et là. Danny Elfman en est très loin.


Sa réutilisation du thème de Superman est ratée, parce que pas au bon moment (ou bien est-ce un défaut de montage) et tellement évidente que ça en est grotesque, presque insultant. Il a été un peu plus subtil avec Batman, peut-être parce qu’il maîtrise mieux le thème, que les scènes s’y portaient mieux, mais là encore ça manque d’impact. Mais au-delà de ça, le pire c’est qu’Elfman nous propose une sorte de thème épique pour la Ligue qui reprend sans même se cacher son travail qu’il avait proposé pour Age of Ultron ! Déjà que je parlais un peu plus haut de Marvelisation avec un humour omniprésent, voilà qu’on m’achève avec une musique qui va même jusqu’à reprendre les thèmes de Marvel ! Oui, c’est peut-être une exagération de ma part, mais j’ai vécu ça comme une trahison ; tout comme si j’avais vu Zimmer reprendre son travail sur la Dark Knight Trilogy dans The Amazing Spiderman 2.


Et au-delà de ça, la musique est sans doute ce qui illustre le plus ma frustration concernant la déconnexion du film avec son univers. J’en ai déjà parlé au niveau de l’intrigue, ainsi que de la mise en scène ou du montage, et la musique ne fait pas défaut. Mise à part l’utilisation du thème de Wonder Woman, lâché comme ça en plein milieu, puis un de ceux de MoS, juste histoire de, l’univers musical créé par Elfman est sans doute ce qui déconnecte le plus le film du reste du DCEU. L’ambiance musicale est complètement différente, le rythme est complètement différent. Ce sont deux univers différents, à l’image de ce qu’on peut retrouver avec certains films du MCU, dont l’univers musical est complètement déconnecté (ils ont tenté de corriger ça depuis la phase 2 d’ailleurs).


Rien de marquant, rien de percutant, et complétement déconnectée du reste, voilà ce qu’est la musique de Justice League. Bon, j’imagine qu’à l’avenir, les futurs films s’en rapprocherons plus, et du coup ce sont les autres qui seront déconnectés. Mais franchement, si on part sur des BO similaires, c’est bien dommage. Certes le travail de Zimmer était très zimmerien, mais il apportait vraiment un truc aux films.


Justice League est donc une déception. Il ne mérite certes pas forcément toutes les critiques qu’il reçoit, mais clairement le film est un échec sur plusieurs points, malgré ses bonnes idées et une première partie qui laissait espérer. Le film a ses faiblesses, et celles qui sont principalement pointées ne sont pas nécessairement les plus graves à mon sens. On parle déjà d’une « Snyder’s cut », et je dois admettre que si je suis curieux de la voir pour les scènes coupées ; il n’en reste pas moins que le principal problème du film restera le nœud central. Et cette version n’y changera donc rien. C’est dommage, mais à la place de Warner, j’éviterais de la sortir : elle ne ferait que corriger des défauts « mineurs » et attirerait la colère du public sur le fait que Warner est incapable de sortir en salle un produit fini.


Au final, il n’y a pas qu’une personne à blâmer pour ce film. Si j’étais d’accord avec la vision de Snyder sur le long terme, il a également sa part de responsabilité sur certains aspects du film. Whedon et Geoff Johns également, en voulant faire prendre à l’univers un virage trop radical en l’espace d’une moitié de film (ce genre de truc demande au moins un film complet, cf DoJ), donnant cette impression d’avoir deux films en un. Warner également, pour avoir entre les mains l’une des franchises avec le plus gros potentiel et donner l’impression de ne pas savoir quoi en faire, et du coup de faire n’importe quoi avec. À quoi bon donner de tel projet à des réalisateurs avec une vision si c’est pour, au final, ne pas les suivre ? Et enfin, le public et la presse, moi inclus, pour avoir sans doute mis une pression trop forte sur ce film, si bien qu’il ne pouvait qu’imploser en vol.


Si Justice League n’est pas l’accomplissement que j’attendais en tant que fan, s’il m’a fait l’impression d’une grosse désillusion amoureuse, s’il m’a questionné sur mes convictions ; il n’en reste pas moins un film avec lequel je vais devoir faire avec. J’avais depuis longtemps perdu toute objectivité pour le DCEU, et c’est peut-être cette absence qui a rend cette déception aussi grande, en essayant de comprendre comment on a pu en arriver là alors qu’il avait tous les ingrédients pour réussir, que le film aurait dû réussir avec brio.


Mais après dix jours pour digérer et deux visionnages, j’en suis arrivé à la conclusion suivante : je suis toujours aussi fan de DC, je le resterai toujours, et je supporterai toujours autant le DCEU, parce que ça reste au final la seule saga (avec Star Wars) à me procurer d’aussi fortes émotions au cinéma, dans un sens ou dans l’autre. Je serai sans doute toujours aussi peu objectif quand aux films à venir, mais désormais je sais que la moindre erreur peut tout faire foirer, et que ce ne sera pas à moitié.

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le 27 nov. 2017

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vive_le_ciné

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