J'avais dit dans ma critique précédente, que si le film de conclusion de Kaina of the Great Snow Sea finissait sur Crunchyroll, j'allais le regarder. Ce fut chose faite.
Ce film est littéralement la partie 2 de l'histoire qui nous avait été compté dans la série : la série expliquait comment Kaina, un enfant vivant sur une canopée "au dessus" de la Terre, se retrouvait à devoir aider une princesse vivant à la surface. Il se retrouvait dans un monde envahit par la neige au coeur d'un affrontement entre deux nations. Cet histoire raconte sa suite : après avoir fait la paix, tout ce petite monde là part en expédition afin de trouver un immense "arbre monde" qui permettrait aux humains d'avoir enfin de l'eau en abondance.
Autant le dire tout net : ça passe mieux en format film. J'avais cette impression que la première saison était un film de 4 heures maladroitement découpé en tronçon de 25 minutes (le générique de fin arrivait parfois au milieu de nulle part) du coup, le fait d'avoir une histoire d'un seul tenant d'une heure et demi permet de rester un peu concentré, même si, il faut le dire, c'est pas super super complexe.
Après, on reste dans la même écriture que la série : les protagonistes sont globalement des personnages fonctions, c'est assez premier degré dans l'écriture et le déroulement. On a droit à un antagoniste assez méchant (doublé par Natsuki Hanae, la voix de Tanjiro) qui cherche à détruire les arbres parce qu'ils pensent qu'ils sont à l'origine de la neige et s'y essaye avec les "armes des anciens" (des outils de chantiers notamment des revêtements fluo façon gilet jaune.) Et c'est parfois un peu longuet.
Mais néanmoins ça offre une conclusion satisfaisante à toute cette histoire : on sait le pourquoi du comment de ce monde étrange (faut se souvenir que l'auteur est un fan de world-building) les arcs de personnages aboutissent à leur conclusion (enfin surtout Amelote et Orinoga) et tout se finit de façon globalement logique.
Niveau image, on est toujours dans cette image de synthèse bizarre mélange de 3D volumique et de 2D. On accroche ou pas, mais ça fait le choix d'offrir une unicité cohérente.