Oh ma Moon Lee!
La première critique datait de 2013, on va remettre tout ça à jour. Rien n'a particulièrement changé par rapport à mon premier visionnage, les défauts sont toujours aussi évidents et nombreux et...
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le 24 déc. 2020
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La première critique datait de 2013, on va remettre tout ça à jour.
Rien n'a particulièrement changé par rapport à mon premier visionnage, les défauts sont toujours aussi évidents et nombreux et alourdissent considérablement le film.
Fort heureusement l'ange de la tatane est descendu du ciel pour foutre des branlés à qui le veut bien (Moi elle peut m'en foutre à la pelle que je lui tendrais l'autre joue jusqu'à ce que mort s'en suive, je mourrais heureux), créature bénie d'une beauté ineffable (il y aura une petite galerie à la fin ! ) et à la bouille tellement innocente qu'elle ferait chavirer n'importe quel cœur même si sa tronche est recouverte d'ecchymose ou de sang (et pas que le sien!).
Moon Lee, ici très souvent en survêtement et un blouson rose tout mignon pour la boucherie final.
Commençons par les défauts comme ça c'est rapidement expédié :
-Kickboxer's Tears peut se targuer d'avoir au bout de seulement 7 minutes la plus longue séquence d'action du film, un combat de Boxe thaïlandaise entre Ken Lo et Billy Chow (déjà pratiquant avant de faire du cinéma si je ne dis pas de bétises et ça se voit) . C'est réaliste, technique, les deux copains se foutent des coups volontiers l'un et l'autre (et pour le coup c'est un vrai bon combat de boxe) mais alors c'est très long, beaucoup trop long, pour être honnête on en voit pas le bout et on aimerait que ça se termine quand même...Le placement de la caméra ne m'a pas semblé si dégueulasse que ça par rapport à ce que je disais dans ma première critique bien que cette idée de filmer à hauteur des coaches derrière les cordes (on peut les avoir dans toute l'horizontalité du cadre c'est pas non plus très pratique) gâche quelques fois l'action, surtout quand les combattants se rapprochent de la caméra.
C'est surtout très long, répétitif finalement et on aimerait voir un peu Moon Lee.
-Deuxième défaut et pas des moindres, Wilson Lam et Gabriel Wong qui en font des caisses, des têtes à claque qui ne méritent pas d'accompagner notre "jolie bouille toute mignonne plein d'hématomes sur la tronche" aussi loin dans le film. Wilson Lam en pickpocket amoureux ne la mérite absolument pas (n'est pas Michael Wong qui veut > Wonder Women de Kam Kwok-Leung).
-Troisième problème, bah on les voit trop souvent en fait, c'est bien emmerdant surtout qu'ils occupent pratiquement toutes les scènes en dehors des combats.
Finalement je ne rajoute rien de plus que ce qu'a déjà dit Supavince dans sa critique mais il faut bien que ceux qui désire regarder ce GWG sachent que ma note tient surtout compte de mon amour pour Moon Lee et du pourcentage de tatane qu'elle va placer.
Sur ce dernier point le film n'est pas avare en affrontements.
Pour moi l'action décolle vraiment à partir de 35 minutes où les combats seront repartis de sorte à ce qu'on ne s'ennuie jamais.
Alors entre deux affrontements il y a des scènes dont on se serait passé volontiers, notamment les prises de becs entres les deux abrutis de service mais on a aussi Moon Lee qui s'entraine un petit peu en vu de son futur match et quelques sourires ou regards gênés face caméra qui moi me suffisent à me faire patienter jusqu'au prochain affrontement :coeur:
La plus grosse qualité de ce film et notamment des meilleurs Girls With Guns c'est de n'avoir aucune disparité de violence entre hommes et femmes : Les mecs sont très sensibles dans ce genre de film, il suffit de leur piquer le micro lors d'un Karaoké (dans Angel Terminator 2) ou de récupérer un sac volé pour que les brutes du quartier se ramènent armés de chaîne de métal, hachette ou matraque et ne face aucune distinction de menace. Les filles ont beau avoir un regard innocent comme tout on va quand même (essayer) de les réduire en bouillie.
Et ça c'est génial parce que voir Moon Lee ou Yukari Oshima s'en prendre plein la tronche et rendre la pareille puissance 1000 c'est quand même bien jouissif.
Et quand ce n'est pas des petites frappes qui s'en prennent à notre jolie frimousse ce sont quand même les plus grands méchants du cinéma d'action Hong Kongais : On peut compter notamment sur Billy Chow dans ce film, Yuen Wah ou Phillip Ko Fei dans d'autres pour lui opposer une résistance bien farouche.
Ce n'est pas le film d'action avec les chorégraphies les plus techniques on est plus dans un style brut de décoffrage, on s'étonnera pas de ne pas avoir des échanges de coups très long lors d'une même prise, ici le montage est plutôt nerveux et l'attrait principal c'est quand même de voir Moon Lee se déchainer sur ses opposants (bien que le petit affrontement lors du final contre le moustachue propose des enchainements plutôt agréables des deux côtés) et bordel on est bien servi quand même.
Qui n'a pas eu un petit sourire satisfait quand elle en fait baver aux petites crapules du quartier ? Qui n'a pas jubilé lors de ce zoom sur son visage qui vient d'apprendre le terrible subterfuge qui a conduit à la mort de son mentor face à Billy Chow ?
La réussite du film est là, certes par des moyens très basiques et des ennemis caricaturaux à souhait : un méchant très méchant et sadique, sa femme tout aussi sadique avec un tournevis (sa rivale de toujours Yukari Oshima), des proches tués et torturés qui font que le seul désire du spectateur est que Moon Lee purifie de ses jolies poings ce Hong Kong si violent.
Et comme souvent dans ce genre de bisserie un final aussi violent qu'excessif où tout part en couille dans une avalanche sanglante où certains se révèlent être des sabreurs hors pairs et un grand méchant qui pourrait facilement tenir tête à Robocop.
Le seul défaut de ce final c'est que Moon Lee se retrouve avec Wilson Lam, zut...
Moon Lee et son incroyable sourire :
Moon Lee équipée d'un protège dent et pleine de sueur
Et là elle se fait respecter avec une hachette
Créée
le 24 déc. 2020
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