Il me semble que c'est le premier film par Quentin Tarantino que j'ai découvert. Très clairement, il s'agit de l'un des meilleurs films par Quentin Tarantino. Le film va vérifier (très largement) le test de Bechdel. ainsi, Tarantino montre qu'il peut tout à fait jouer une part non-négligeable (car populaire) dans le fait que le féminisme soit respecté et ai une grande part à jouer.
Le film ne va pas se départageait d'une certaine part de racisme dont, cela dit, je ne eux pas être totalement certaine. On pourra juste remarquer que le rôle principal est bien blanc, qu'il arrive à ses fins sans des problèmes trop grands, après avoir cela dit appris sa plus grande technique (et la plus efficace aussi) auprès d'un grand maître chinois qui sera, plus tard, tué par une femme blanche.
Mais Kill Bill n'est peut-être pas tout à fait fini. On peut en effet entendre parler d'un troisième film dans lequel la fille de Vernica Green vengerait sa mère. Si c'est bien le cas et si elle y arrive, cela ferait que finalement, nous avons une personne noire plus forte qu'une blanche.
Petite modification de la critique le 15 décembre 2020 : sous des airs d'acceptation de la différence, Quentin Tarantino va en fait encore plus l'enfoncer : les deux seuls personnages racisés des deux films sont éliminés dès le premier volet, laissant un deuxième volet totalement blanc. De la même manière si Tarantino dans Jackie Brown créait une sorte de mascarade de films de la blackxploitation (seulement deux personnages noirs,…) dans Kill Bill, ce sont les blancs (et l'homme cis hétéro plus précisément) qui vont réussir à aller le plus loin dans l'histoire