Que dire.
Kill Bill est un objet de jouissance, limite plus intime qu'un porno tant son créateur livre en toute transparence ce qu'il y a de plus intense en son lui.
Une oeuvre sidérante, tant son ancrage dans le divertissement pur et dur est rocailleuse.
Un gros n'importe quoi d'une gratuité avec nom, d'un narcissisme explosif, qui se vit avec le petit sourire malsain du spectateur lambda qui peut enfin assumer se gargariser intérieurement en s'asseyant sur son cerveau.
Artistiquement, dans le délire, ça semble vouloir frôler la perfection, et ce semblage semble être réussi.
Faudrai quand même avoir un gros machin dans le cul pour ne pas en retirer quelque chose d'un brin stimulant, même si je peux tout à fait comprendre que certaines personnes ne puissent pas intégrer foncièrement le délire.
M'enfin bon...