Y a de l’électricité dans l'air

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Kinil El Bahr est un court-métrage très surprenant de Damien Ounouri. On suit l’évolution d’une femme, Nfissa, qui, qui décide d’aller se baigner en se replongeant dans les souvenirs qu’elle a avec son mari dans cette mer. D’un un moment intime étalé, elle se retrouve soudain encerclée par un groupe d’hommes qui l’insultent de tous les noms pour cause qu’elle se baigne et que c’est indigne d’une femme mariée. De plus en plus menaçants, les hommes finissent par la noyer. Nfissa se réveille plus tard, au fond de l’eau, transformer en créature sous-marine nommée « méduse » par les informations. Cette créature à le pouvoir de lancer un champ d’électricité autour d’elle, tuant tous les hommes sur son passage, si elle le souhaite. Elle commence à faire des victimes, ayant toujours en tête ses assassins. Elle finit par être tuée –de nouveau- puis, mise en pâturage sur une statue, pour que tout le monde voie le monstre qu’elle est. Les spectateurs qui la regardent, l’accusent d’être un monstre sans pitié, qu’elle est coupable de meurtre, qu’elle est un monstre. Le réalisateur met ici en avant l’hypocrisie de cette société, qui accuse prend n’importe quel prétexte pour accuser une femme, ici, transformée en monstre avide de vengeance, sans chercher à comprendre ses motivations, sans accuser ceux qui l’ont assassinées.