Offert sur un plateau par Leonie Krippendorff, Kokon est une réalisation entre teen movie et drame avec l'histoire de Nora dans les quartiers populaires de Berlin plus précisément le quartier de Kreuzberg, multiculturel et diversifié. alors où elle va vivre ses premiers émois d'adolescente durant un été 2018 caniculaire dans la capitale allemande.
En réalité, le film se repose aussi sur des sujets qui s'affrontent à l'adolescence : la sexualité, les premières règles, les premiers amours
ici, on comprendra que Nora n'est pas, comme toutes ses amies, attirée par les hommes mais par les filles.
Si j'ai trouvé la partition particulièrement scolaire, notamment le coloris des plans qui fait clairement vieux jeu, je trouve que le cinéma allemand arrive à parler avec ce côté sensible et second degré des phénomènes sociaux d'une ville, d'un pays et surtout d'une génération. C'est aussi une surprise de voir si peu de téléphones portables, de rencontres virtuelles, de réseaux sociaux - à contrario, on voit apparaître des adolescents qui s'ennuient dans les parcs, qui font du rap et du spectacle, qui se draguent dans la vraie vie.
En bref, un film qui malgré des longueurs évidentes, et une fin qui selon moi n'apporte pas de réponse à une vie qui peu à peu se délite pour Nora, est plutôt bien construit et amené.