Au début des années 40, la guerre, fait rage en Europe, l'Amérique ne semble pas vouloir prendre part au conflit, mais la résistance et le soutien à l'effort de guerre naissent dans les productions hollywoodiennes. C'est ainsi que l'un des héros du cinéma de monstres à succès, entre dans la résistance anti-allemande et se voit faire face à une nouvelle aventure. Une intrigue, certes rudimentaire, mais qui devait certainement s'avérer alléchante lors de sa sortie.
Ici, le héros invisible n'est autre que le petit-fils Griffin, celui du premier homme imperceptible de la saga, un homme qui ira contre sa volonté d'utiliser la formule de transition dans l’intérêt de l'humanité.
L'histoire est donc plutôt linéaire, sans guère de surprises, elle développe une romance quasi-inévitable, entre le héros et une espionne, et soumet pourtant une nouvelle idée, celle d'un regard plus proche du film de super-héros que de la noirceur et de la poésie gothique des films auxquels nous ont habitué les studios Universal, avec leur catalogue de monstres.
Autre fait nouveau, le film semble miser sur le burlesque, proposant des scènes assez comiques, distrayantes et divertissantes.
Pas le meilleur film de la saga donc, mais vous l'aurez certainement compris, le divertissement est garanti malgré un manque de moyens flagrant.
Les effets spéciaux ne sont pour autant pas négligeables, et le film se voit nominé à l'Oscar des meilleurs effets visuels, grâce à quelques séquences absolument bluffantes encore aujourd'hui.
Les nostalgiques y trouveront tout leur bonheur en redécouvrant cette aventure de seconde zone, qui n'a pas à rougir de son statut puisqu'elle arrive toujours égayer l’âme des cinéphiles.