_" a prime beef steak" (Arthur Lubin trouvant Clint "à manger et de premier choix"; son premier "mentor, ami, réalisateur gay" selon le commentaire)
Je l'ai revu sur Paris Première et finalement j'en suis plus trop fan de ce documentaire qui se veut moins dithyrambique et plus honnête que d'autres docs, donc m'avait impressionné ma première fois... mais il finit par être trop souvent en dessous de le ceinture à mon goût: Clint est en gros présenté comme un menteur, un queutard, un lâche, un polygame (bon, ça c'est quasi vrai), un voleur, un queutard, saboteur, un jaloux...avec des sous entendus plus ou moins appuyé de 'pédophilie' (selon Sondra Locke, qui tente une mini Mia Farrow...,c'était quasi une relation "père fille"...il m'appelait "sa fille"...on emménage dans la maison "de ses enfants")...
et des sous entendus d'aventures gays avec son premier mentor (selon un des biographes qui sous entend légèrement qu' Eastwood aurait expérimenté comme Yves Montand? avec un mentor gay...la seule preuve qu'il apporte au sujet d'Eastwood étant qu'il aime "se montrer torse-nu", même vieux...un peu léger comme argument). Jean Claude Brialy,lui, citait le partenaire d'Yves Montand...
- le doc affirme qu'Eastwood aurait parfois menti sur ses origines pauvres et "ouvrières"...disant qu'il a vécu dans "quartier d'ouvriers" (les auteurs disent que c'est faux; le quartier était "bourgeois"; ses parents travaillaient; eux mêmes fils d'épiciers prospères et "artistes" aussi)
- Eastwood a bien été enrôlé dans "la guerre de Corée" mais serait devenu "lifeguard" pour "éviter le front et la première ligne". Dans son stage et cours de "surveillant de baignade", il a ainsi ses premiers cours et conseils en communication avec les autres et clients; ses "débuts d'acteur" selon le doc. Donc au contraire de Michael Caine qui a aussi été à la Guerre de Corée, Eastwood a évité les combats (comme G W Bush). Michael Caine raconte dans ses mémoires que piégé et certain de mourir, entendant les dents claquaient de peur, ils ont attaqué par désespoir et colère...(j'ai enfin su que) "j'étais pas un lâche":
_(j'ai enfin su que) "j'étais pas un lâche" (dit Michael Caine; j'aurais bien aimé que ce soit Clint Eastwood aussi)
- En permissions militaires, Eastwood ne fait que la fête à Carmel qui deviendra sa ville fétiche...quand riche, il y achètera "golf, restaurant, villa(s)..."le doc a alors une phrase douteuse plein de sous entendus désormais un peu #metoo? :
_"ce restaurant était connu dans son cercle d'amis pour un endroit où il pourrait rencontrer des filles"
- le commentaire dit qu'après sa naissance en 1930, le père était "pompiste" puis "vendeur dans usine de papier" mais si on fait pause sur le certificat de naissance à l'écran, on lit que le père était alors "Bond salesman", ce qui est pour moi 'banquier', 'financier' puisque "vendeur d'obligations"?...donc le doc qui dit que l'acteur a menti sur ses origines, fait une erreur lui-même sur le métier du papa à la naissance de Clint?
- un des nombreux interviewés, le scénariste Jeremy Joe Kronsberg, puis Sondra Locke sous entendront qu'Eastwood n'est pas "comme ses personnages" mais plutôt lâche et ne leur a "pas parlé directement" de ses conflits avec eux: "il fait faire le sale boulot aux autres"...Jeremy Joe Kronsberg dit que c'est un autre qui est venu lui dire de "ne pas revenir sur le plateau" de 'Doux dur et dingue' (alors que ses conseils auraient été gardés et clé dans ce premier gros succès) ....et Sondra Locke raconte que c'est un avocat qui lui barrera la route de leur maison et "l'informera de la séparation" (ses habits ayant été mis "en gardiennage ailleurs")...
- ...Sondra Locke sous entend aussi que c'est parce que la mairie de Carmel avait refusé à Eastwood une permis de construction, qu'il s'est alors présenté: il a été élu; il a pu faire ses affaires personnelle; a eu "sa construction"...resta donc maire que "deux ans". Arrivisme politique pragmatique et que intéressé?
- elle sous entend qu'il aurait envisagé de se présenter aux élections présidentielles...(à cause d'un commentaire qu'il fait en passant devant la Maison Blanche...sans doute qu'une vanne et blague mais qu'elle prétend maintenant avoir été du premier degrés...)
- ...ses nombreuses maitresses et nombreux enfants de partout auraient été un frein car le doc passe son temps à le présenter comme queutard , pire que Clinton...
- j'ai aimé le rappel que 'Dirty Harry' a été écrit "pour Sinatra et pour New_York", qui le refuse pour "blessure à la main" et trouvant l'arme donc trop lourde à porter...puis le film a été refusé "par John Wayne", vexé qu'on lui propose "les restes" de Sinatra...c'est Eastwood qui aurait demandé la délocalisation dans son San Francisco...
- ...le doc a un bon guide de San Francisco, un "Jim Van Buskirk", lui passionnant...il m'a donné envie de lire son livre sur "les films tournés à San Francisco": 'Celluloid San Francisco: The Film Lover's Guide to Bay Area Movie Locations'
- j'ai aimé l'anecdote qu'il était "le plus gros bébé" du coin à sa naissance et que les sages-femmes l'utilisaient comme bébé témoin "pour expliquer aux jeunes mamans" comment mettre des couches...son premier rôle a donc été bébé-star entouré de femmes! déjà...
