L'Héritage de la Haine
Ce sont des histoires d'oppositions, au sein d'une même famille, de peuples différents ainsi que de la traditions face à la modernité, c'est ce que raconte Lee Tamahori avec son premier film, L'Âme...
le 7 déc. 2020
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L’âme des guerriers de Lee Tamahori 1995
J’étais plutôt septique avant le visionnage de ce film. Déjà du fait du nom du réalisateur qui me rappelait quelques vagues films qui ne sont pas restés dans ma mémoire (XXX2, Meurs un autre jour, Next) et puis aussi du fait du synopsis (une histoire de famille Néo-Zélandaise en guerre avec ses traditions Maories).
Et bien quelle claque !! Ce film vous embarque dès les premières images. Nous découvrons progressivement chacun des membres de la famille (tous charismatiques) et ce cadre de vie si particulier dans la banlieue pauvre d’Auckland. L’occasion de découvrir la Nouvelle-Zélande et sa culture mélange de traditions (chants, tatouages, haka) et d’influences importées par les colons.
Cette histoire de famille(s) est à la fois brutale (certains scènes sont extrêmement violentes) et touchante (car oui il s’agit bien d’une histoire d’amour !!). De familles il est en effet question de plusieurs. La principale, celle des liens du sang, est en pleine désunion du fait du père Jake alcoolique et coupé de ses enfants. Pour survivre à cet enfer, chacun des membres se recrée donc une famille adoptive (avec les gangs pour Nig, au centre de redressement pour Boogie, ou avec les amis pour Beth et Grace).
Tout est réuni : une histoire poignante, une interprétation réaliste et une très belle réalisation. Ce film vient pourtant de nulle part. Lee Tamahori, jusqu’alors cantonné aux tournages de publicités, réalise ici son premier. Le casting est constitué d’acteurs locaux à leurs débuts et d’habitants du coin. Certains feront carrière ensuite à Hollywood comme Cliff Curtis (si si vous l’avez forcément déjà vu Avatar, Training Day, Dia Hard 4…), Temeura Morrison et Rena Owen (tous deux dans Star Wars II et divers épisodes dérivés). D’autres comme Mamaengaroa Kerr-Bell, qui interprète Grace, resteront le personnage d’un film malheureusement.
J’ai été marqué par ces deux personnages féminins Grace et Beth à la fois fragiles et fortes, empreintes d’amour, de colère et de tristesse. Malgré leur combat incessant tout au long du film, la fin ne pourra être que tragique.
Allez il vous faudra bien une bonne bière Double Brown pour vous en remettre. Enjoy !!
Créée
le 1 juil. 2023
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