Anis, un trentenaire maladroit et un peu paumé, n’a jamais vraiment su gérer ses relations amoureuses. Trois ans après la disparition de son meilleur ami, lors d’une soirée en boîte de nuit, il croise Madeleine, une jeune femme pétillante qui travaille au vestiaire. De cette rencontre naît une aventure imprévisible où l’amour, tant redouté par Anis, va s’inviter malgré lui.
Avec L'Amour c'est surcoté, Mourad Winter adapte son propre livre au cinéma et propose une comédie romantique au ton rafraîchissant. Son regard moderne sur le couple et les relations amoureuses, en fait une oeuvre attachante, le tout dans un mélange culturel en toile de fond.
On assiste à une véritable masterclass de Benjamin Tranié, qui apporte une touche d’humour (au centième degré) et de spontanéité essentielle au film. Il est hilarant à chacune de ses répliques dans son rôle de beauf raciste, dans une version plus naturelle qu'à son habitude, toujours aussi bien maîtrisé.
Pour un premier long-métrage, Mourad Winter fait preuve d’une belle maîtrise, même si l'arc narratif de la mort du meilleur ami aurait mérité d'être davantage développé. Sans révolutionner le genre, il signe un film sincère, porté par des acteurs en pleine ascension convaincants.