DISCLAIMER 1 : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci dessous reflète donc notre avis sur le film (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré, pas la peine de vous exciter en commentaires).


DISCLAIMER 2 : Cette critique contient potentiellement des spoilers.





Notation :



Seins : ++++
Boobs : ++++
Nichons : ++++
Loches : ++++
Tchoutches : ++++



Le synopsis :



Au début des années 1980 à Paris, Frank (Guillaume Canet) et Serge (Gilles Lellouche) prennent la tête du Mirodrome, un peep-show de Pigalle qui peine à survivre au milieu des grosses écuries du cul tout autour.


Pour attirer de nouveaux clients, ils décident de tourner des films pornographiques avec leurs (très) jolies danseuses. Ce qu’elles acceptent toutes sans hésiter puisqu’il est bien connu que quand on fait des strip-teases derrière une vitre, on a aucune raison de dire « Ouais, bof, j’ai pas trop signé pour ça quand même » si on vous demande de tourner une scène de cul avec un acteur chauve et bedonnant trouvé par hasard dans un sex-shop.


Bref, dans tous les cas le pari s’avère payant et alors que l’activité du Mirodrome commence à décoller, des hommes cagoulés débarquent en pleine nuit et saccagent les lieux à coup de battes de baseball et d’extincteurs. Pour survivre, les gérants du Mirodrome sont donc contraints de s’associer avec leurs concurrents, et notamment Maurice (Michel Fau), le Parrain local qu’ils soupçonnent d’être derrière l’opération de vandalisme dont ils ont fait les frais.


Mais ce que ce pauvre Maurice ignore, c’est que Frank et Serge sont en fait deux flics en mission d’infiltration, chargés d’enquêter sur les pratiques douteuses du milieu (fraude fiscal, blanchiment d’argent).



Points forts :



À un moment, le personnage de Michel Fau explique que dans le porno, il ne faut pas faire de trop bons films parce que les spectateurs n’aiment pas ça. De ce point de vue là, L’Amour est une fête est un hommage très réussi.


Un message de prévention anti-drogue efficace : si vous prenez de la coke, vous risquez de vous teindre les cheveux en blond ou de vous laisser pousser des rouflaquettes.


Gilles Lellouche, dans le rôle le plus Gilles Lellouche de tous les films avec Gilles Lellouche.


Si le film est mal foutu et ressemble parfois un peu trop à un enchainement de sketchs, reconnaissons qu’il y a quelques scènes et répliques drôles.


Le personnage interprété par Xavier Beauvois, réalisateur de film porno de seconde zone qui se rêve en Jean-Luc Godard.


Une BO sympa et un univers qui rappelleront à ceux qui l’ont connu la joie et l’insouciance des années sans SIDA, sans Internet et sans Pascal Praud.


Le prénom Serge n’a jamais été aussi bien porté que par Gilles Lellouche dans ce film.


Il y a de nombreuses scènes avec des filles à poil. Un plaisir simple et trivial mais on ne va pas commencer à faire les difficiles.



Points faibles :



Le scénario semble hésiter en permanence entre enquête policière, histoire d’amour et simple plongée dans le milieu du porno, pour finalement survoler tout ça sans intérêt et consistance. Alors les scénarios de films pornos tiennent sur un post-it certes, mais au moins on sait qu’on ne vient pas pour ça.


Beaucoup trop de longueurs, ce qui ne manque pas d’ironie pour un film sur le milieu du X.


Les personnages féminins, même s’ils sont traités avec tendresse, n’apportent strictement rien au film. Bon cela dit, les rôles masculins sont plus creusés mais pas bien écrit pour autant.


Il est interdit par les lois internationales de mettre le début du Concerto pour piano N°5 de Beethoven et de le couper juste avant l’entrée du piano. Ce qui est fait ici. Deux fois.


La dernière scène avec le coucher de soleil est tellement clichée qu’à côté de ça, un plombier dans un film X parait super original.


Le titre est joli, mais c’est quoi le rapport avec le film en fait ?



Le Saviez-vous :



Le film démarre par une interview de Jack Lang qui démolit le cinéma porno en prétextant que les scénarios ne sont pas assez travaillés. Je vous laisse maintenant avec l’image mental de Jack Lang devant un porno.



Les conditions idéales pour regarder ce film :



Pas dans le train ou avec vos parents.



Ce qu’il faut en retenir :



Le gouvernement devrait arrêter de faire chier les gens qui fraudent leurs impôts et blanchissent de l’argent sur le dos de jeunes filles précaires. Après tout, eux aussi ont des rêves et un petit coeur qui bat, MERDE.



Si vous avez aimez ce film, vous aimerez aussi :



La drogue.


Jouer au Mastermind.


Les lunettes Aviator.


Faire des discours de motivation à vos strip-teaseuses comme si elles s’apprêtaient à jouer une finale de coupe du monde.


Le porno gratuit sur Internet.


Boogie Nights, un vrai bon film sur le milieu du X (même s’il est probablement injuste et pas très honnête de comparer les deux).




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Larrire_Cuisine
5
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le 1 oct. 2018

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4

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