Un type qu'on comprend être un résistant joué par Lino Ventura se retrouve dans un camp. Une nuit il est envoyé à la gestapo. On image qu'il va être interrogé puis exécuter. En manipulant un autre prisonnier, et surement en se servant de lui il s’échappe et se cache chez un barbier (Serge Reggiani). Il va ensuite retrouver le groupe de résistants qu'il dirige sous les ordres d'un chef plus important.
Adapté du roman de Joseph Kessel, L'armée des ombres est un film lent, comme souvent avec Melville. Ce qui domine est une lenteur, un sens du détail (à son paroxysme dans Le cercle rouge) et une froideur des personnages et des paysages. Je l'ai préféré à Le samouraï, regardé avant hier, cependant certains défauts similaires se font sentir : le manque de crédibilité. La première manière dont il s'échappe du QG de la gestapo dont j'ai déjà parlé en est une, les escapades en sous marin ou les parachutages, une autre, et bien sûr la seconde évasion avec "écran de fumée". Même si on a envie d'y croire, est-ce que quelqu'un peut croire cela ?
Bref, un film qui mérite d'être vu, mais légèrement surestimé.
Vraie note : 7,5/10