Je me souviens d'un moment dans ce film où c'était vraiment tendu, et je me disais : c'est pas grave, vas-y, trouve ton bouquin Ashton, lis un coup et on se tirera d'ici, ça ira mieux. Ah, c'était tendu ce film.
Oui mais pourquoi en fait ? Quel intérêt que ça aille mieux franchement ? Que quoi aille mieux d'abord ? Que ce jeune souffre-douleur complètement cinglé qui tripe à mort à revenir dans le passé pour insulter tout le monde pensant rendre la vie des autres meilleurs y arrive ? Arrive à quoi donc ? Être en costard au milieu de Wall Street ?... T'as deux choix, toujours, tu choisis, un mort ou un tétraplégique à chaque fois, fais ton choix. T'as droit à plusieurs chances, recommence autant de fois que tu veux.
Le bien de son entourage... Eux c'est encore pire, ils changent de personnalité toutes les 10 minutes, et ça n'y va pas de main morte, comment veux-tu t'attacher à quiconque. Dès que je voyais Amy Smart, je pensais à Crank aussi, ça enlève toute crédibilité à jamais. Lenny, alors là dans le genre copain mongol, on ne fait pas plus appuyé, coupe la corde Lenny on t'a dit, et alors Tony le violent... Prends conscience de ta méchanceté en une phrase Tony... La même pour son père, Eric Stoltz ridiculement inoffensif. Le souvenir d'un moment passé peut vous transformer en Junkie, tétraplégique voire même catholique comme ça d'un coup ! Ça rigole pas... Et quelqu'un qui commence à fumer attrape le cancer !
Je n'aurai qu'une chose à dire : arrête de lire tes cahiers mec. Le gros punk te le dit en plus, mais non, il faut qu'il continue à faire sa tête d'ahuri perdu le Ashton. Pas de film sérieux Ashton, on te l'a déjà dit, retourne chercher ta caisse.
Bref, sous la jolie mécanique qui en a aveuglé plus d'un(e), moi le premier : pipeau en masse.