Quelle étrange dystopie italienne... Tour à tour froide, intimiste, malaisante (ça plairait pas à Durandal ^^) et surréaliste. Tourné en plein dans "les années de plomb", ce film s'appuie sur les mouvements sociaux, les manipulations médiatiques, la promesse de l'argent facile sans travail... Mais cet argent sans travail n'est-il pas autre chose ?
J'ai eu le sentiment d'un mélange entre du Stanley Kubrick, du Costa Gavras, du Peter Watkins et du Alejandro Jodorowsky pour certaines idées. Et bien sûr, j'ai pensé au flippant Soleil vert. Comment rendre une population calme et aisément contrôlable ? La prendre par le porte-feuille en lui offrant l'oisiveté ? Non, je vous assure, il y a bien plus simple.
J'ai également été agréablement surpris de voir qu'on parlait déjà d'une vaccination "volontaire" tous les 6 mois pour les femmes... Ah là là là, je dois avoir l'esprit mal tourné pour y voir un lien avec notre époque...

Mamaragan
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le 21 févr. 2022

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