L'Emprise
6.8
L'Emprise

Téléfilm de Claude-Michel Rome (2014)

Voir le film

Vive la justice et vive la femme !

https://www.youtube.com/watch?v=kYICwkCnUIk
Inconsolable et bouleversée, je vous amène à lire mes écrits...
C'est un film à voir, c'est un film bouleversant, mais pourtant, tellement réaliste. Comment peut-on être ainsi ? Comment, dites-moi, s'il vous plaît, peut-on battre sa femme et ses enfants, sans aucune pitié, aucune compassion, aucune émotion, être une espèce inconnue, une espèce qui ne mérite pas de vivre. Mettez-vous à la place, de ces pauvres femmes victimes de la violence de leurs maris, ces femmes seules, contre une force indomptable, qui souffrent terriblement et qui ne méritent rien de tout cela. Une femme, qui voulait vivre, normalement et non pas survivre et tenter de se défendre constamment. Ces femmes sont privées de toute liberté, elles sont soumises au Diable, à des ordures, elles font face, presque toujours au souffle de la mort sur leur visage, leur chuchotant l'impossible dans leurs oreilles, elles entendent la mort qui se rapproche d'elle, de plus en plus vite, de plus en plus fort, la mort crie, la mort hurle et emporte l'âme de millions de femmes, innocentes et pures. Et pendant cela, des enfants, 1, 2, 3 ou 4; peu importe le nombre, voient leur mère, abattue et battue par ce qu'on appelle leur "père"....mais, est-ce un père ? Vous pensez cela ? Ces hommes battant leur femme, peuvent-ils porter le nom de "mari" ou de "père"? Vous êtes cons. Vous êtes cons de croire cela, un père guide ses enfants vers le bonheur, il les aime et les chéri, il les encourage dans leur vie, à être de bonnes personnes et à réussir. Un père couvre ses enfants d'amour et de baisers, de tendresse et de douceur, il donnerait sa vie pour ses enfants, et même pour sa femme, qu'il doit aussi aimer, et protéger, il doit lui apporter du bonheur et tellement d'amour, et surtout, il doit la RESPECTER.
Mais ces êtres-là, qui battent ou tuent leur femmes, leurs enfants, ils ne respectent rien, ils ne sont rien. Ce sont des êtres de malheur, et de terreur et de violence. Ce sont des monstres, la monstruosité telle qu'elle, la monstruosité incompréhensible et inhumaine, qui met la terreur sur son passage, qui attrape l’innocence la plus pure et l'affaiblit, avec force, avec cruauté et impassibilité. Et puis, ce monstre ment, il nie, il nie sa faute et sa faiblesse, il se croit fort alors qu'il n'est rien, il n'est même pas une poussière couvrant les sols, il est tout ce qui ne devrait pas exister. Il reporte la faute sur l’innocence, le bonheur et la pureté de sa propre femme, qu'il est censé combler et rendre heureuse. Tout est la faute, de la femme, selon ces bêtes. Le bonheur est mal, la joie est triste, la chaleur est froide pour ces espèces, ils ne comprennent rien à cela, rien à la vie. Ils ne vivent pas, on ne sait pas ce qu'ils font, ils n'ont aucun sens, aucun but, mais passent leur temps à frapper ce qu'il y a de plus beau. Ces espèces frappent même, tuent même ce qu'il y a de plus naïf au monde, de plus magique, de plus purs, encore plus pur que la femme : les enfants. Les enfants qui eux aussi veulent vivre normalement, simplement. Ils veulent l'amour de parents responsables, protecteurs, de la tendresse et du bonheur. Et on leur donne l'inverse, on leur montre ce qu'il y a de pire au monde, on leur montre la violence, la haine, le combat, le désarroi, la peur face à plus fort que soi, l'inégalité des forces qui ne sont pas maîtrisées.


Comment voulez-vous créer des personnes biens de cette manière ? Des personnes honnêtes et respectueuses de leur entourage ? Comment voulez-vous inculquer de bonnes valeurs à l'enfance et l'adolescence ? Et vous autres, adultes, vous plaignez sans agir. Vous critiquez l'enfance et l'adolescence irrespectueuses sans même savoir pourquoi, sans même comprendre la raison des comportements anormaux de vos enfants. Comprenez, prenez conscience, et agissez; ainsi vous pourrez vous en plaindre.
On ne peut pas laisser passer cela, on ne peut pas laisser ces femmes battues dans leur solitude la plus profonde. Ces femmes qui ne comprennent plus pourquoi elles sont là, à continuer de souffrir et d'encaisser les coups, durs, forts, violents, leur déformant le corps, créé pour être entretenu tout au long d'une vie et pour trouver harmonie avec l'homme censé le protéger, ce corps de la belle femme...on les laisse se morfondre dans la peur, la honte et l'horreur. Ces femmes ne croient plus en rien, en l'amour; au bonheur, à une vie simple et paisible. Leur tête ne fonctionne plus, leur raison est vidée de tous les principes forgés pour l'équilibre de l'être humain, à cause des émotions meurtrières. Certaines se donnent la mort par elle-même, lorsque leurs ordures de "maris", lui leur conseille, lui leur menace. "Allez, vas-y, tue toi, tu mérites pas d'être dans ce monde, salope." "Pauvre conne, meurs". "T'es folle et tu sers à rien, même pour les enfants"..Un coup physique, 600 coups psychologiques, une tête difficile à porter, des enfants difficiles à garder et à protéger lorsque l'aliénation parentale surgit de nulle part. Lorsque le père tente de faire croire aux enfants, que leur mère est "folle", et qu'il la rabaisse volontairement devant ses enfants.


Parlons-en, parlons-en de la lâcheté du père. Ils salissent la dignité de l'homme, du sexe masculin, ils salissent la beauté du couplage des deux sexes, par la violence qui ne résout rien. Ils passent leurs nerfs, leur haine d'une enfance triste et malheureuse, et toute leur faiblesse sur la femme, parce qu'ils n'ont pas su se soigner. Ils n'ont pas su guérir de leurs problèmes psychologiques, parce qu'ils sont soi-disant trop "fiers", ces abrutis. Un homme est un homme, il ne dit rien. Il est con alors cet homme ?...Il n'a pas d'émotion, il ferme sa gueule et il n'exprime rien, il n'accepte pas être la source des problèmes sentimentaux et quotidiens, il n'assume rien, parce qu'il est braqué sur le préjugé d'un homme fort, puissant,...ah, vous savez cet homme "qui ne pleure jamais", parce qu'on croit que les larmes sont preuves de "faiblesse". Mais non messieurs, les larmes ne sont que représentatives d'une multitude d'émotions, comme la peur, la tristesse ou même la joie. Ah oui, le bonheur peut aussi nous faire pleurer. Mais vous, vous ne pleurez pas, tout est à l'intérieur, vous n'exprimez rien et vous pourrissez de l'intérieur, votre moral pourrit, votre cœur s'endurcit et pourrit lui aussi, et puis il devient qu'un brin de chair, et un p'tit nerf, un truc invisible, qui devient même inexistant, vous perdez votre cœur, en ne disant rien. Vous perdez l'amour et le bonheur liés aux battements rythmiques de votre cœur, vous perdez tout. Vous perdez tout ce qu'il y a de plus beau, vous devenez aveugle aux joies des enfants, à celles de vos femmes éblouies par l'amour aveugle qu'elles vous portent, bien malheureusement. Ces femmes, sensibles, qui aiment sans compter, un cœur qu'elles croient exister.


Ces choses ne sont plus à laisser passer. Que cette société rende justice à la femme, à l'enfant; car tout le monde a ce droit inaliénable à la liberté, au bonheur et à l'épanouissement éternel.


Laissons jouir l'être humain de tous ces droits imprescriptibles et majestueux, plus forts que les délits et crimes commis par une espèce inconnue d'abrutis.


Vive la justice et vive la femme !

Lilifree
8
Écrit par

Créée

le 3 avr. 2015

Critique lue 397 fois

1 j'aime

Lilifree

Écrit par

Critique lue 397 fois

1

D'autres avis sur L'Emprise

L'Emprise
Maéva_Gnr
8

L'emprise

On pourrait se dire, bof un téléfilm TF1, des acteurs qui ne sont pas forcément réputés pour leur super jeu de rôles. Et pourtant, ce film n'en reste pas moins poignant, et c'est le cas de le dire....

le 26 janv. 2015

12 j'aime

L'Emprise
Neena
4

Critique de L'Emprise par Neena

Je ne vais pas être gentille. L'excuse du "sujet sensible et touchant" n'est pas recevable, face à quelque chose de pas franchement réussi. "L'Emprise", c'est un téléfilm TF1. Je me souviens avoir...

le 31 janv. 2015

8 j'aime

6

L'Emprise
Le_Pingouin
9

Différent de Joséphine Ange Gardien...

Produit par TF1, j'aurais pu hisser ce téléfilm à la hauteur de "Clem" ou d'autres chefs-d’œuvres nationaux. Heureusement, j'ai été mauvaise langue. C'est poignant ; c'est un sujet qui sensibilise et...

le 8 juin 2015

7 j'aime