L’intrigue de « L’Enfer dans la ville » ne perd pas de temps. Lina est directement jetée en prison. On apprendra ensuite que c’est à cause de l’homme dont elle est amoureuse qu’elle se retrouve ici. Elle va se nouer d’amitié avec les autres femmes de sa cellule, notamment Egle qui compte bien lui ouvrir les yeux sur les vicissitudes de ce bas monde. Le film est très bavard et la restauration de ce long-métrage de Renato Castellani n’a pas temporisé les voix criardes qui s’échangent sans arrêt. En effet, le cinéaste emploi de longs plans séquences pour offrir la parole à ses deux comédiennes. Bien que la vie quotidienne des prisonnières intéresse, l’histoire manque de rebondissements pour passionner.