Un goût de trop peu

Le film prend le parti de faire témoigner diverses personnes de leur ressenti et de leur amour pour Velázquez : des artistes peintres connus et moins connus, des conservateurs de musées, restaurateurs, philosophe, écrivain…

Les séquences d'interviews sont agrémentées de vues bucoliques d’arbres, de cours d’eau et de bord de mer qui donnent à l’ensemble un côté poétique et inspiré.

On voit également des extérieurs filmés dans les villes où sont situés les musées exposant les toiles du maître.

Ça part un peu dans tous les sens sans véritable fil conducteur, certaines interventions ont assez peu d’intérêt et l’ensemble fait tout de même légèrement intello et chichiteux.

Moi qui croyais en prendre plein les yeux, je suis sorti plutôt frustré et déçu d’avoir vu assez peu de tableaux de Velázquez et presque plus d’oeuvres de ses disciples. De plus lorsque l’on nous montre les oeuvres de ces artistes plus récents ou actuels influencés par le travail de Velázquez, on aurait aimé avoir l’indication à l’écran de leurs noms car pour certains on les reconnaît sans peine mais pour d’autres on ne sait pas trop, et ça crée des doutes.

Enfin, vous l’aurez compris, ce n’est pas le film que j’attendais et je suis resté sur ma faim.

Pour moi ça manque de "Velázquez", comme si le réalisateur avait dévié de sa cible principale en cours de route en se concentrant plus sur l'emballage que sur le cadeau, dommage.

Le plaisir n’est pas suffisamment au rendez-vous !

(vu le 01 03 25 au très bon cinéma Lux de Caen)