L'Étrange Affaire Angelica par Sasory
Âgé de 102 ans lors de la sorti de ce film, notre cher réalisateur Portugais Oliveira ce fiche de tout, ce fiche de nous mais dans le bon sens du terme, il montre pas son film que la mort lui importe peu (heureusement vu son âge) et qu'il peut jouer avec, comme il joue avec ses personnages, avec nous spectateur en ne respectant rien, tout est en décalage total dans ce film, la vie, la mort, la réalité, l'irréel, le rêve, on ne sait plus trop ou on est, et le personnage principal s'avère être dans la même galère que nous.
Tout a un rapport avec la peinture, chaque scène ressemble a un tableau, d'ailleurs, mise a part un travelling a la fin, tout les plans (tableau) sont fixe, sans de véritable mouvement de caméra, on assiste a différente peinture autour de la mort, de la vie, de l'amour, avec a chaque fois une porte, vers une autre monde, que ce soit le balcon, ou la cage de l'oiseau, les portes sont la pour nous montrer que la mort n'est qu'un passage par l'une d'elle et non la fin de quelque chose.
Une porte vers quelque chose d'immense, un monde en extérieur, que Oliveira nous montre lors de grand plan fixe d'ensemble d'une ville, avec toujours un rapport a l'eau.
Pour finir, avec la mort principalement, les photos des travailleurs (comme un retour a la nature, un retour a l'essentiel, surement possible une fois mort) ne sont pas s'en rappeler l'image que l'on se fait de la mort, avec sa faux.
Une véritable surprise, malgré pas mal de longueur le film surprend en cassant les codes, et en ce fichant un peu de tout, y compris de ses sujets principaux, la vie, la mort et l'amour.