Une histoire digne de son réalisateur Burton, un travail minutieux et un résultat fabuleux ! Dire que Burton gardait cette histoire cachée dans son petit carnet de poésie. Et oui, Jack l’épouvantail est né sous sa plume et sous forme d’un poème ! Ce qui donne encore plus de beauté à cette histoire (bien évidemment, le poème a été remanié sous forme de script et scénario). Sa production prit 3 ans ! Voyant le résultat fabuleux ce n’est pas étonnant, tous les paysages étaient des maquettes et les personnages en pâtes à modeler. Pour tous ceux qui ont déjà vu « les Noces Funèbres » de Burton, ils reconnaitront sa signature sur ces graphiques et ces dessins car les deux mondes se ressemblent énormément. Des centaines de prises, des centaines de maquettes animées par une dizaine d’hommes. La perfection était recherchée et ça se ressent. Pour un maximum de réalisme, Jack avait plus de 300 têtes différentes représentant chacune une lettre, un son différents pour chaque émotion.
Parlons désormais de l’histoire, je la trouve novatrice (pour son époque : ) : un monde pour chaque fête et ici on s’attarde sur Halloween et Noël. Un épouvantail nommé Jack, le roi de la terreur et des farces commence à s’ennuyer. Les années se ressemblent ; se préparer pour effrayer les humains pour Halloween. Jack va partir et tomber sur les portes des différentes fêtes et va entrer dans celle de Noël. Il n’en croit pas ses yeux car ce monde-là est à l’opposé de ce que eux recherche et font : de la joie, des couleurs, des rires, la famille est réunie …
Les chansons sont récurrentes mais pas du tout barbantes ! Elles sont entrainantes et le rythme est bien recherché selon le monde dans lequel elle est chantée. De toute manière, un Disney sans musique n’est pas un Disney digne de ce nom ! Un chouette Disney d’ailleurs ! Parfait pour la période entre Halloween et Noël justement ! C’est fait pour les grands comme pour les petits avec l’univers bien spécifique de Burton (qui est magnifique et surprenant).
A regarder si vous ne l’avez encore jamais vu et à revoir si vous l’avez déjà vu !
Amandine C