Ça s'appelle "Bill et Ted", et pfiou, qu'est-ce que c'est bon. Tout commence dans un monde déjanté, un peu comme un clip des années 80 ayant fait une overdose de bonbons acidulés. Dès les premières minutes, on se dit : "Eh bien, ça va être coloré !". Et vous savez quoi ? C'est le cas. Mais ne vous fiez pas à son esthétique super kitsch (que personnellement, j'adore, mais chut, c'est un secret) ; il y a du cerveau derrière ces paillettes.
Les deux zinzins du film, Bill et Ted, sont un peu les cancres du fond de la classe, ceux qui font marrer mais qui ont parfois du mal avec Pythagore. Pourtant, ce n'est pas leur faute si l'éducation ne s'adapte pas à eux. C'est un peu comme si on reprochait à un poisson de ne pas grimper aux arbres. Le film nous balance aussi quelques moments de franche rigolade. Qui n'a pas pouffé de rire à ce fameux "69" qui montre bien que nos héros ont l'esprit... ailleurs.
L'humour est décalé, un peu comme "La Tour Montparnasse Infernale", mais avec une pointe de sens. En gros, on rit, mais on pense aussi. Et attention, les surprises ne s'arrêtent pas là ! Imaginez un monde où les branquignols de l'histoire deviennent les héros. Eh bien, c'est ce que fait "Bill et Ted". Nos deux compères, maladroits et rigolos, se retrouvent à influencer les grands noms de l'histoire.
Malgré quelques faiblesses, notamment des fragrances légères d'homophobie, le film reste pertinent. Au fond, il y a un message super : peu importe qui vous êtes, vous avez votre place, et vous pouvez changer le monde à votre manière, même si c'est en dansant la lambada autour d'un feu de joie.
Alors, ça vous tente ? Allez, on regarde "Bill et Ted" et après, promis, on refait le monde autour d'une bonne pizza !