Après avoir vu quelques un de ces films, je constate avec questionnements ma difficulté à saisir convenablement le cinéma de Friedkin, et L'exorciste est surement son film qui représente le mieux mon paradoxe intellectuel, au même titre que Bug, relativement similaire dans sa construction.
Dans sa version longue je ne comprends pas son introduction.
Je m'y attarde pas, aucun intérêt pour moi.
La première heure pose les choses, maladroitement à mon gout, mais c'est mon gout, juste un gout.
Déjà c'est jamais très beau, jamais esthétique, comme ses autres films, d'ailleurs.
Le mec qui fait la photo est un mec fade. On va essayer de me convaincre du style réaliste. Non c'est fade.
Tout va bien vite aussi, même si ça semble long. La petite va bien, puis passe tout à coup des examens chelou, ok, c'est sympa à suivre, mais on s'est encore attaché à personne, alors bon, ça reste sympa à suivre, mais bon.
Pi Friedkin apporte ses petites touches de frayeur. Un truc qui bouge, un bruit étrange, une flamme qui s'allume, un visage qui apparait dans la pénombre.
Bon.
Si tu veux Friedkin.
Je me l’imaginais le zizi à l'air en train de se convaincre que c'est un génie, lui le géniteur intellectuel des REFN et compagnie.
Ce paradoxe incroyable, l'association impensable de deux mots incompatible : Sobriété/Zizi.
Tu aura beau essayer de pisser dans un tube à essai, tu en foutra quand même un peu par terre, et les gens le verront.
Ou comme dirait l'autre, "C'est pas bon, mais c'est bon".
J'aime bien cette phrase.
Juste pour dire, ça parait fin en étant grossier, difficile à expliquer sans parler de zizi, désolé.
Vient cette deuxième heure.
Bim dans mon fion.
C'est malsain, c'est tordu, c'est captivant.
Des petits coup de zizi mal pensé, mais difficile de décrocher quand même.
Presque crédible, presque ridicule, mais percutant.
Et ça j'aime aussi.
La qualité du cinéma du Monsieur est peut-être la d'ailleurs.
Faire du chiant, du fade (réaliste mais fade), du sobre-zizi, puis du percutant à l’extrême ridico-réaliste, qui selon le sujet restera plus ou moins en mémoire.
Pour l'exorciste c'est la période de sa vie ou on lui lèche balloches.
Il se sent puissant le mec.
Sous un talent indéniable, il ne peut parfois s’empêcher d'exprimer sa fierté.
Alors attention je lui en veux pas, j’essaie de préciser ce que je ressens, c'est tout.
Je ressens des trucs bizarres d'ailleurs, et je les exprime tout aussi bizarrement.
Réflexion...
Je coupe.
PS: Le destin a voulu que cette critique soit la 666ème que j'écris sur ce site.
Réflexion...
Je coupe quand même.