Deuxième long métrage de Rossellini après Un pilote revient, cet Homme à la croix ne m’a gère emballé : toujours sur fond de guerre (épisode entre les Italiens et les Russes cette fois) le film conte une histoire de prêtre mobilisé sur le front et finissant par trouver la voie du martyre en dévouant comme de juste sa vie aux autres. L’histoire est assez plate, très convenue et on se doute assez vite comment elle va finir. Les acteurs sont très moyens, certes bien dirigés mais sans éclat. L’ensemble donne l’impression d’une récitation de gammes encore maladroite qui cherche la voie de la virtuosité. Celle-ci sera atteinte deux ans plus tard avec la fin de la guerre et l’avènement du néo-réalisme dans Rome, ville ouverte.