Ah !?!
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le 5 avr. 2021
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Étrange petit film de Chantal Akerman. Durant une heure, il ne se passe, pour ainsi dire, rien, ou si peu de chose. La présence gênante de l’autre permet au film de trouver son rythme, découpé en fragments comme on compte les jours. Les bruits, plus importants que la parole dans cette expérience du temps qui passe, du temps que l’on occupe et qu’on organise, donnent eux-aussi le tempo. L’appartement est à la fois un territoire hostile et un refuge. Chantal Akerman se filme, enfermée dans sa chambre, à l’écoute des moindres faits et gestes de son encombrant voisin. Elle épie, elle note, elle évite. Tout cela devient une sorte de jeu et c’est peut-être cette expérience qui frappe d’abord avant tout le reste, avant la mise en scène (il n’y en a pas vraiment), avant le jeu des acteurs (il n’y en a pas vraiment), avant la recherche d’un décor (l’appartement en est-il vraiment un ?) avant le montage et tous ces paramètres qui nous éclairent sur le fait que nous sommes face à un objet cinématographique familier. Mais qu’est ce que L’Homme à la valise ? Du cinéma-direct ? Un docu-fiction ? Ou simplement l’expérience faite du temps qui passe et de ce qui le meuble, un manifeste de l’attente, de l’oisiveté, une question posée au cinéma : de quoi est fait un film ? La réponse se trouve peut-être dans ce petit fragment de temps, rythmé de jours, de nuits, de petits-déjeuners, de bruits et de silences, de gestes quotidiens, les inédits et ceux qui se répètent.
Créée
le 25 mars 2021
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