Le roi Lion

Énorme, dès les premiers mots, avant la première image, la voix de Jérémy Irons qui arrive pour annoncer la couleur tel Scar faisant son speech aux hyènes dans The Lion King (j'ai la chanson, même voix, même intonation). Tout de suite la messe est dite.

S'ensuit un plan en contre jour de Notre Dame avec sa flèche, installée en 1859, qui n'y est plus depuis 2020.

Et puis y a Gérard qui fait du Gérard, avec ou sans sa poutre, il pète il chie, il est à poil, il louche dans les poitrails. Y a 25 ans, on savait tout de lui.

Mieux encore, il y a Judith, Godreche de son nom, en jeune promise qui couche avec le patriarcat à contre cœur, alors que son jeune bien aimé vient de mourir et en le regrettant sur le tard.

Et on découvre tout ça du point de vue de John Malkovitch, comme si on était dans sa tête.

Dommage que Gabriel Byrne ne soit pas à la fête car quand on a décidé de prénommer mon fils pareil, j'ai tout de suite pensé à lui en le disant "Classe". J'ai quand même bien cru qu'il allait nous faire une Dark Vador et le dialoguiste a du pester contre Georges Lucas.

Sinon, ouais 10 pour un film pas terrible, je l'ai déjà fait, faut bien que je me fasse remarquer, mais c'est surtout parce que c'est un film plein d'espoir.

Vu l'esprit annonciateur de notre actualité aperçu depuis le début. L'histoire principale qui raconte celle d'un jeune freluquet, va t'en guerre, qui méprise son peuple et tout ce qui s'ensuit se faire remplacer par son jumeaux au caractère opposé, ça me fait rêver et c'est ça le cinéma.

D'un point de vue réaliste, ce qui pourrait le plus correspondre, rentrer dans les cases pour faire un parallèle, ce serait l'avènement de Ruffin (même ville , même école, plus ou moins même age), moi je suis pour. Je sais que mon lectorat n'est pas forcément de mon avis mais likez quand même.