Je ne peux pas dire que ce polar soit sec et nerveux car c'est ainsi que j'apprécie en général les films policiers mais ce long-métrage suédois ne m'a pas du tout déplu.
Les rares scènes d'action sont bien faites à l'exemple du casse de la banque postale qui ouvre L'homme de Majorque qui se déroule entièrement à Stockholm.
La ville est filmée sans glamour par un temps grisâtre et enneigé, les personnages n'ont pas des gueules à faire rêver et le climat général est davantage pessimiste que gai d'ailleurs ça se termine sur ton sans concession.
On suit le parcours de 2 policiers qui enquêtent sur ce vol qui va les mener sur un chemin sinueux remontant jusqu'au ministre de la justice, à une prostituée de luxe...et à un collier de chien.
Ce polar est pas mal du tout, le rythme sans être lent n'est pas d'un dynamisme flagrant mais l'intrigue est prenante.
Du même réalisateur, Bo Widerberg, on lui doit aussi Un Flic sur le toit un polar du même genre.