Un beau lancement

Verdict surprise : j'ai beaucoup aimé !

Alors que je pensais plus ou moins me marrer, je me suis rapidement laissé embarquer par ce Steve Austin's origin assez sensible, que j'ai trouvé étonnamment bien écrit.
J'ai eu l'impression que Richard Irving a vraiment essayer de travailler son sujet le mieux qu'il a pu, et n'a pas bâclé une copie palote et sans âme : par de petites touches, Lee Majors amène de la profondeur à son personnage. Sanglé sur le lit d'un centre de recherche secret de l'armée, amputé des 2 jambes, du bras droit et d'un œil, il cherche à mourir et rejette l'expérimentation dont il va faire l'objet sans son consentement.

La photo est sympa, je ne me suis pas ennuyé.
Et j'ai quand même pas mal rigolé, notamment en découvrant le jeu subtil de Barbara Anderson, l'infirmière attentionnée qui va immanquablement tomber sous le charme de l'homme brisé qui deviendra le super héros qu'on connaît et en frissonnant à la 1re mission de sauvetage dudit héros en Arabie Saoudite.
Truc chouette aussi : ce téléfilm donne l'explication du pourquoi il peut quand-même courir à 600 miles/heure sans avoir de poumons et de cœur bioniques ; bien-sûr, l'explication ne tient pas plus debout que Steve lors de ces premières séances de rééducation, mais ça vient combler un vide qui m'a hanté pendant des années.
Je recommande la fin de la scène de sauvetage de l'enfant, bien vue.
Bref, un vrai bon moment pas honteux du tout (pour un téléfilm-pilote d'une série états-unienne des années 70) : laissez-vous tenter.