Me voilà dans une galère, pirate improvisé, à la chasse au trésors. Guidé par Alain Berbérian, nous voilà parti pour une aventure à la Stevenson, au but clair et annoncé par notre capitaine dès le début : l'or. A babord comme à tribord, en haut du mat comme aux canonniers, j'assiste passif aux bons vouloir d'une pointure comme Jugnot.... J'y vais en espérant me détendre, partager un moment à raconter à mes enfants une fois pied à terre. Taglioni m'aidera surement à m'en souvenir, son décolté du moins. L'œuvre originale, le roman, est quelque chose qui nous transporte. L'adaptation, elle, nous fait couler. J'ai adoré partager mon Rhum avec la jeune mousse Rottiers, surement le meilleur de ce périple. Dommage que ce capitaine Gérard vienne nous embrouiller constamment avec son médecin Jean-Paul Roove, pathétiques, lourds, fatigants, mauvais. Les autres, franchement, je m'en souviens peu, tellement leur présence sur le pont est superflue. Le scénario sombre, au fond des septs mers du ridicule, en ne citant que le cannibalisme dont fut victime Roove... L'aventure se termine enfin, je quitte cette galère en dérivant sur la chaloupe, et me que dit finalement, j'aurais préféré croiser la route d'un Depp à la Sparrow, ou même d'un sac-à-main de l'animé de Gulli.