Bien qu'admirateur du cinéma asiatique et notamment chinois, je dois admettre que là non, je ne comprends pas bien les raisons qu'on peut avoir d'aimer subir un tel supplice.
Outre le fait que la caméra semble ne jamais savoir où faire le point (bonjour acteurs flous qui discutent tandis que nous pouvons admirer tous les détails de l'arrière plan), que le montage est particulièrement horrible (et que j'te coupe là, et là, et puis là tiens, merde j'ai coupé trop court. Pas grave, j'ai qu'à en laisser là), l'incohérence invraisemblable des dialogues qui se suivent sans jamais laisser le temps au spectateur de comprendre quoi que se soit à l'histoire et l'orgie de personnages tous plus ou moins utiles mais toujours traités au même niveau, je dois dire que je me suis particulièrement emmerdé devant ce film même si j'ai pu, en de multiples occasions, sourire bêtement ou me face palmé (oui, face palmé, tutafé) face aux étranges effets spéciaux et au décors en carton pâte (que l'on pardonne aisément tant ils nous rappellent James Bond contre Docteur No).
Bref, j'y reviendrai sans doute un jour, mais au roman, en espérant ne pas avoir l'impression de ne pas piger un broc de ce qui m'est raconté là.