Amérite
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le 14 juin 2019
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Bon usage, quasi systématique, du plan américain, permettant une proximité avec les acteurs (les panoramiques d’accompagnements suivent).
Un des derniers films de la pionnière de Fort Lee. Le petit mélodrame qui se joue là n’a aucun intérêt (chantage photographique), mais techniquement y a de quoi se mettre sous la dent.
On est en pleine mode du montage alterné semble-t-il. À force de ne voir que des films jouant sur ce procédé lors des projections de films de 1917 à la cinémathèque, c’en finit par être lassant. À la longue, il faut bien reconnaître que quand le rythme et la structure ne tournent qu’autour de ce seul principe, et sans grande autre inventivité, on comprend que Griffith finalement ait fait long feu au-delà des années 20 et que d’autres réalisateurs plus créatifs finissent part déboulonner les pionniers qui avaient compris le « truc ».
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le 21 déc. 2017
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